1. Un prédateur patient.


    Datte: 07/01/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... ! Je serai de mon époque. Pour commencer, je me remets au footing, le soir le long du canal, quand Julie peut garder Clovis. Puisque l’aspect physique a tant d’importance, je vais moi aussi faire le nécessaire pour lutter contre une concurrence possible dont l’existence insidieuse menacerait mon couple. Cette semaine Anaïs et Victoire sont venues encourager Julie. Elles ont repris pour moi ses arguments en faveur d’une liposuccion. De toute façon j’aurai tort contre trois femmes Victoire a insinué lâchement que j’étais radin et que mon refus tenait à une forme d’avarice. Julie devant elles a annoncé fièrement : - Je me constitue une réserve d’argent pour payer le déplacement et l’acte chirurgical. Je te demande de pouvoir garder une part plus importante de mon salaire pour arrondir ma cagnotte. Elle accréditait ainsi devant témoin ma pingrerie et les deux garces m’ont regardé avec une moue de mépris. Elles ont lâché leur venin : -Enfin, tu dois soigner ta femme. Veux-tu sortir avec une mémère? Paie lui cette opération indispensable pour qu’elle s’estime et qu’elle s’aime. Jamais nous n’avions eu la moindre discussion à propos de la participation de chacun au budget du ménage : longtemps j’en avais supporté seul tout le poids. Julie avait repris le travail et avait voulu participer aux dépenses du ménage en proportion de nos salaires. Et soudain, après une accusation d’avarice tombée à point, elle remettait en cause notre accord ; devant ses cousines qui plus est. Elle a ...
    ... remarqué que je tiquais et s’est empressée de rectifier le tir : - Je souhaite que tu m’accompagnes pour me tenir la main au réveil. Je paierai tout de ma poche. Vexé d’être mis en demeure publiquement, j’ai réagi assez vivement : - D’accord, nous règlerons la question d’argent en tête-à-tête, cela ne regarde pas tes cousines. J’étais heureux de les remettre en place. Je contrai ensuite Julie, trop complice de ces deux serpents: - Mais ne compte pas sur moi, je suis contre le principe de l’opération, donc je ne t’accompagnerai pas. Trouve quelqu’un d’autre pour te tenir la main au réveil. - Jean, tu ne vas pas la laisser partir seule. Tu es son mari, tu dois la soutenir. Et tu seras fier du résultat, dit Anaïs Victoire l’autre grande bringue a été plus agressive - Cousine, nous sommes sorties du moyen-âge. Tu es une femme libre, tu gagnes ta vie, tu n’as pas besoin de l’accord d’un mari ultra-conservateur. Fais comme bon te semble. Tu as raison de vouloir être belle et de vouloir continuer à plaire ! Ton corps t’appartient, tu en fais ce que tu veux. Prends ton rendez-vous dès que possible. Je serai à tes côtés. « Ton corps t’appartient, tu en fais ce que tu veux». Cette déclaration a mis le feu aux poudres. Elle débordait largement du cadre de la simple liposuccion. Pourquoi Victoire n’osait-elle pas passer à l’étape suivante et dire « Prends un amant si ton mari n’est pas content ». J’ai quitté la pièce, je ne voulais pas perdre mes nerfs. J’ai prouvé à ma femme que mon ...
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