1. Un prédateur patient.


    Datte: 07/01/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... nécessité d’une liposuccion. Heureusement quand je lui suce le bouton, il n’en coule pas de graisse ! N’aurait-elle pas trouvé tout simplement un moyen d’attirer mon attention sur la beauté de son corps et pour m’entraîner à des caresses et attouchements qui se terminent invariablement en joute amoureuse ? Eh !Bien, tant mieux. Elle poursuit avec acharnement de plus en plus fréquemment. - Pour toi, mon corps est parfait, tu me fais si bien l’amour ; mais je sens le regard des autres sur ma graisse. J’ai honte de me montrer. Pendant des mois j’ai lutté pied à pied contre une lubie de ma femme de 28 ans, elle se trouve moche, et répète sans fin par le détail tout ce qu’elle reproche à son corps : les seins pendants, le bourrelet sur le ventre, la charge sur l’intérieur des cuisses, le trop plein des hanches, l’épaisseur des omoplates. Tout est à remodeler. Julie pince ses poignées d’amour, relève à deux mains sa poitrine ou la remonte en tirant les deux mains à plat sur le haut. J’en ris. Elle passe à la critique de mon début d’embonpoint : - Tu te laisses aller, mon chéri, ce n’est pas une raison pour que je me néglige et ne réagisse pas . On m’a communiqué l’adresse d’une clinique en Tunisie où pour un tarif raisonnable on retaille à la perfection une silhouette. Tiens cette attaque contre mon petit ventre me fait cogiter. Je me « laisse aller, je me néglige » dit-elle : est-ce que moi aussi j’éveille chez Julie du dégoût, de la honte. Mon corps ne lui plairait plus ? Elle se ...
    ... livrerait aussi à des comparaisons avec les autres hommes, avec un modèle particulier ? Elle aurait un idéal masculin auquel je ne correspondrais plus. Un autre homme lui aurait tapé dans l’œil et cela pourrait expliquer sa volonté de se transformer pour lui plaire, à lui. J’aurais intérêt à me méfier. Je vais me remettre au sport et, sans opération onéreuse, travailler ma silhouette. Julie s’est inscrite à un club de gymnastique, elle essaie d’éliminer le maximum de matière graisseuse de façon naturelle pour préparer l’opération à Tunis. Elle n’en démord pas. Ses cousines, modèles longilignes conservent leur minceur dans ce club. Je me moque parfois de leur maigreur, des os à fleur de peau. Erreur de manœuvre et horreur : Julie voudrait leur ressembler. Ces deux là ne m’ont jamais pardonné le choix de Julie comme épouse. Je ne serais pas étonné d’apprendre qu’elles incitent Julie à modifier ses formes. C’est désespérant, je m’insurge: - Oh ! Non, ma chérie, ne deviens pas comme ces deux squelettes. Je préfère avoir une femme bien en chair et en bonne santé. Quand nous nous sommes connus, je t’ai préférée à elles, précisément parce que tu étais bien moulée, avec de jolis arrondis, des joues roses, de belles gambettes, si différentes de leurs jambes plus fines que des baguettes de pain. Tu es bien plus appétissante que tes cousines si sèches, si transparentes. - Ce que tu peux être vieux jeu, mon pauvre Jean ! Vois les défilés de mode. Toutes les filles sont idéalement minces ...
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