1. Platja d'Aro - Un, dos, tres...


    Datte: 08/01/2019, Catégories: fh, couple, extracon, revede, noculotte, intermast, pénétratio, extraconj,

    ... s’anime : — Oui, c’est toi mon mari et aussi le père de nos enfants, nos enfants, pas que les miens, je te signale. Oui, je suis bien avec toi, même si parfois c’est un peu plan-plan avec toi. Oui, Antoine m’a chavirée avec son évidente envie de moi, dans sa façon de le dire, de le faire. Oui, j’aime me faire désirer de la sorte ? C’est un crime d’être désirée ? Non, je ne sais pas s’il m’aime, mais je suis certaine qu’il me désire ! Ça va comme ça ? Tu as réponse à tes questions ? Eh bé, quand elle y va, elle y va ! Je me tourne vers Antoine : — Et toi ? C’est du désir ou de l’amour ?— Au départ, c’est du désir, de l’envie même. Ça va faire quand même des années que je fantasme sur ta femme, et c’est pas évident à gérer ! Maintenant que j’ai pu l’avoir un peu à moi, je ne suis pas lassé, pas du tout ! Je la découvre mieux, elle et ses qualités, elle et ses défauts. Et bien qu’elle nous foute tous franchement dans la merde avec son aveu intempestif, je la trouve adorable ! Sophie rougit, ne sachant plus où se mettre. Moi, ça me fait sourire malgré moi. Sans trop y prêter attention, Antoine continue : — Donc je pense sincèrement que ça va nettement plus loin que le simple fait de vouloir la posséder.— Je vois… je vois… Je soupire bruyamment, puis je me tourne vers ma femme : — Antoine n’a pas tort : bien que tu nous foutes tous dans la merde et quelque chose de bien, moi aussi, je te trouve adorable ! Elle ne répond pas, c’est son amant qui enchaîne : — Nous sommes deux dans ...
    ... ce cas, Damien…— Franchement, j’aurais préféré qu’il ne se soit rien passé ! Et même de ne t’avoir jamais connu, Antoine, mais bon… quand on est dedans, on est dedans ! Eh bé, c’est décidément la journée ! C’est même franchement ma journée ! Ça se bouscule à nouveau dans ma tête, je suis partagé entre divers sentiments. Et cette chose qui continue à germer en moi. Ce quelque chose qui attend derrière la porte, et qui n’attend plus qu’on tourne la poignée. Oui, c’est ça… — Tu… tu nous pardonnes, chéri ? Antoine ajoute entre ses dents : — Pour ma part, je ne quémande pas un quelconque pardon… Surtout de la part de quelqu’un a un penchant pour le candaulisme !— Antoine, ne jette pas de l’huile sur le feu, s’il te plaît ! Je me plante devant ma femme : — Tu veux que je te pardonne ?— Oui, oui… s’il te plaît !— Sans condition ? Comme ça ?— Oui, oui…— Je pose néanmoins une condition, une seule…— Ah ? Laquelle ? Antoine me regarde avec inquiétude, il se demande si cette condition ne repose pas sur lui, sur le fait que lui et ma femme ne se voient plus. Il a raison, en ce sens que cette condition repose aussi sur lui, mais pas comme il croit. Je fais mariner un peu ma femme, ma petite vengeance un peu mesquine, mais qu’importe : — Oui, une condition…— Je… je t’écoute… Je respire un grand coup puis je me lance : — Antoine a dit le mot exact, candaulisme. Pourquoi nous y sommes, autant en profiter, n’est-ce pas ? Deux paires d’yeux me regardent assez ahuris. Dans d’autres circonstances, ...
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