Platja d'Aro - Un, dos, tres... - Histoires de Sexe

Platja d'Aro - Un, dos, tres...

... je serai fier de mon petit effet, mais comme je suis placé dans la situation fantasmée, autant y aller de bon cœur. De plus, cyniquement, ma femme aurait mauvaise grâce à me refuser quoique ce fut, après son aveu… C’est Antoine qui saisit la balle au bond. Ce qui ne m’étonne pas trop de lui, il sait se placer, et c’est tout bénéfice pour lui : — Pour parler plus clairement, tu évoques un trio ?— Pas vraiment… j’évoque le fait que vous le fassiez devant moi, là maintenant.— QUOI ? Ça, c’est la réaction de ma femme, totalement éberluée. Je reconnais qu’il y a de quoi. Par contre, Antoine pèse visiblement le contre et le pour. Je le vois placer ses pions, je crois savoir ce qu’il va me dire : — Tu souhaites que ta femme et moi, on fasse l’amour, là, devant toi, tandis que tu joues les voyeurs, ou bien, tu participes avec nous ?— Je joue les voyeurs.— OK, je vois…— C’est le cas de le dire ! Il sourit, je souris, Sophie a toujours la bouche ouverte, sans aucun son qui en sort. Antoine se gratte la tête, puis demande : — Bon, en admettant que Sophie et moi le fassions devant toi. Et après ?— C’est-à-dire ?— Je pourrais continuer à voir Sophie ? Je n’avais pas trop songé à cet aspect des choses… Je suis partagé entre trois attitudes : dire non, dire oui, mais seulement en ma présence, ou accepter qu’ils se rencontrent, mais pas dans mon dos. Antoine, qui doit avoir compris mon dilemme, intervient : — Je te propose la chose suivante : Sophie et moi, nous continuons à nous voir, ...

... mais tu le sauras à chaque fois et bien sûr, si ça te dit, tu seras le bienvenu…— Oui, ça me semble raisonnable…— EH OH ! Je compte pour du beurre ou quoi ? Sophie vient de retrouver l’usage de la parole. Elle est assez choquée de ce qu’elle vient d’entendre. Je lui explique : — Ça me semble la solution la plus raisonnable, ma chérie. Tu ne souhaites pas qu’on se sépare, n’est-ce pas ?— C’est du chantage ou quoi ?— Ne t’emballe pas, s’il te plaît ! Moi, je ne veux pas me séparer de toi, pas du tout. Je veux te garder à moi. Mais d’après ce que j’ai pu comprendre, ton aventure avec Antoine ne t’a pas déplu…— Ce… c’est vrai… Tu es mon mari, je t’aime, je ne veux pas te quitter. Mais… enfin… je reconnais qu’avec Antoine, c’est… c’est différent, c’est… comment dire… enfin, c’est différent…— Je comprends. Elle me regarde assez interloquée : — Comment tu peux me comprendre ? Tu n’es pas à ma place !— Je te connais bien, tu es ma femme, ce n’est pas pour rien si nous sommes mariés. Elle en a la larme à l’œil : — M… merci… mais… tu vois… le faire avec Antoine, devant toi… je ne pourrais pas !— Ma chérie, pensais-tu me tromper, il y quelques jours ?— Euh… non, pas du tout…— Pourtant tu es passée à l’acte… Elle ne répond rien. Antoine se penche à son oreille et lui murmure quelque chose que je n’entends pas. Sophie hausse les sourcils, il continue à lui marmotter la suite. Elle fait une sorte de grimace, une sorte de sourire étrange. Soudain il la capture dans ses bras et l’embrasse ...