1. Bal masqué (13)


    Datte: 10/01/2019, Catégories: Transexuels

    ... Mais là, maintenant, si tu veux faire l’amour je le ferai avec plaisir. — C’est vrai ? — Oui. Tu n’as qu’à me demander. Elle releva la tête, essuya ses yeux du bout de ses doigts. — Fais-moi l’amour. — Tu es sure de vouloir le faire avec moi ? — Oui. 28- — Je vais me changer. Je reviens. Je filai vers la salle de bains, me déshabillai et me démaquillai. Je retirai même mes faux-seins. Seul mon verni, mes seins bourgeonnants et mon string troublaient ma masculinité. Je retrouvai Anaïs. Elle n’avait pas bougée. — Toujours décidée ? — Toujours. Je m’allongeai à côté d’elle. Je caressai son bras, son épaule, son cou. Mes lèvres remplacèrent mes doigts. La respiration d’Anaïs se fit plus forte au fur et à mesure que ma bouche s’approchait de la sienne. Je l’embrassai enfin. Juste lèvres contre lèvres. Je tentai de pousser ma langue. En vain. Je continuai malgré tout de le bisouiller. Ma main reprit son exploration. Menton, cou, gorge, son sein. Je le sentais, moyen mais ferme, le téton poussant le tissu de son soutien-gorge. Je passai sous son tee-shirt, sous la dentelle. Anaïs gémit. — Déshabille-toi, demandai-je doucement. Elle se redressa, passa son haut par-dessus-sa tête tandis que je dégrafai son soutien-gorge. Elle croisa ses bras sur sa poitrine, encore gênée de se dévoiler autant. J’écartai ses bras doucement. — Ils sont très jolis. J’espère que les miens seront aussi beaux un jour. Je repris ses lèvres avant de prendre en bouche son téton, désormais libre et ...
    ... fièrement dressé. Sa poitrine se gonflait sous la forte respiration. Ma main reprit sa promenade. Elle quitta le sein, presque à regret, glissa sur le ventre légèrement rebondi, atteignit la ceinture de son jean. Elle s’insinua entre la peau et le denim. Anaïs voulut la retirer mais je ne la laissai pas faire. J’ignorai l’élastique de la culotte et arrivai à l’orée de sa toison. Je me frayai un chemin parmi les poils drus, atteignis enfin l’entrée de son sillon. — Je … je … — Chut, dis-doucement. Laisse-toi faire. Laisse-moi faire. Je déboutonnai le pantalon pour me laisser un peu d’espace et poursuivis ma progression. Mon doigt disparut dans sa fente détrempée, m’arrêtai sur le seuil de son vagin, en ressortit pour remonter vers son bouton. Anaïs laissa échapper un cri lorsque mon index glissa dessus. Je me contentai de la masturber, chose que, selon les dires de sa mère, elle n’avait jamais faite. Anaïs répondait à mes caresses, malgré elle. Elle gémissait, haletait, se tortillait pour échapper à la douce torture de mon doigt. Sans succès. Soudain, elle ferma ses cuisses sur main, se raidit et poussa un long cri. Elle se détendit enfin. Mais je repris de plus belle. Le pouce sur son clitoris, l’index et le majeur dans sa fente. Elle me supplia d’arrêter, mais je ne l’écoutai pas. Cette fois, l’orgasme fut plus puissant encore. — Ça t’a plu ? demandai-je. — Oui, beaucoup. Je n’avais jamais connu ça. J’ai l’impression que ma tête allait exploser de plaisir. — C’est juste de la ...
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