1. Bal masqué (13)


    Datte: 10/01/2019, Catégories: Transexuels

    ... masturbation. Quelque chose que tu peux faire toi-même. Tu veux qu’on aille plus loin ? Ou ça suffit pour ce soir. — C’est quoi plus loin ? — La pénétration. Est-ce que tu veux perdre ta virginité ? Et si oui, avec moi ? Ne préfères-tu pas la donner à ton futur vrai chéri ? Elle se renfrogna. — Bah, d’ici ce que je le trouve, il va passer de l’eau sous les ponts. — Ça peut aller vite, tu sais. — Ou pas. Non, finalement, prends-là. Elle avait prononcé ces mots comme si elle voulait se débarrasser d’un fardeau, d’un air de dire « vite, qu’on en finisse ». — Bon d’accord. On fait comment ? Je gère tout ? Ou tu veux le faire toi-même ? — J’en sais rien, dit-elle, un peu désemparée. — Ok. Je finis de retirer son pantalon, et caressai distraitement son sexe luisant. Je déchirai un préservatif. Et m’allongeai sur le dos. — Viens au-dessus de moi. Je guidai mon sexe à l’entrée de sa grotte. Je sentis une contraction de sa part lorsque lors du contact. — Maintenant, c’est simple. Tu te laisses descendre sur moi, doucement. Après, c’est toi qui décide. Ce qu’elle fit, avec maintes précautions. Même si je n’étais pas particulièrement gâtée par la nature, une première pénétration restait délicate. Puis une résistance. Anaïs réprima une grimace. Elle hésita, remonta son bassin et finalement s’empala sur mon sexe. Elle cria de douleur. Je la serrai dans mes bras. — Voilà, c’est fini, murmurai-je. On resta un moment enlacé. Puis doucement, je commençai mes va-et-vient. Anaïs se laissa ...
    ... aller. On roula sur le lit pour inverser nos places. Je lui fis l’amour en missionnaire, toujours aussi doucement. Elle commença à gémir, signe qu’elle était réceptive, et pas si passive que ça. Je continuai de la besogner, attentive à ses réactions. Son plaisir et sa jouissance allait crescendo. Je voyais ses mains agripper les draps. Nous jouîmes presque ensemble. Je m’allongeai sur elle pour l’embrasser. Cette fois, elle était trop affaiblie pour résister à ma langue qui rejoignit la sienne. Elle passa ses bras autour de mon cou, ses jambes autour de ma taille. — Encore, me dit-elle. Je lui refis l’amour et on s’endormit collé-serré. .oOo. Joëlle arriva enfin. Il était près de minuit. Contrairement à ce qu’avait pensé Anaïs, elle n’était pas allée prendre du plaisir ailleurs. Au contraire, elle s’était pris la tête à rechercher une facture disparue et qu’elle retrouva au milieu de son agenda. Elle s’étonna de voir la voiture de Sarah devant la porte. La maison était plongée dans le noir. Elle se déchaussa et à pas de loup, gagna la salle de bains. Nouvelle surprise en voyant les vêtements de la transsexuelle étalés sur le sol. Discrètement, elle passa la tête dans la chambre de sa fille. Elle referma la porte, un grand sourire aux lèvres. .oOo. Du bruit de vaisselle me réveilla. Anaïs dormait encore, collée contre moi. Et dire que moins de douze heures plus tôt, cette fille me détestait. Je pris le temps de la regarder. Si je la trouvai quelconque jusqu’à maintenant, la voir ...
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