Glory holes - Histoires de Sexe

Glory holes

... l’établissement. On ne peut pas le louper, une grande enseigne au néon « Le Chimborazo », on ne voit que ça sur la route. Je me gare sur le grand parking déjà bien rempli, et nous descendons de voiture. Les lieux ont l’air sympa, pas trop tape-à-l’œil malgré l’enseigne. C’est une belle et grande bâtisse entourée sur trois côtés par un parc arboré et pelouse bien entretenue. Nous nous approchons de l’entrée. Une porte en chêne, sans judas grillagé, mais avec une sonnette et une affichette :« Soirée couples uniquement ». Okay, ça roule, Monica est rassurée, moi aussi. Je sonne. C’est un timbre discret, un peu lointain. Ça y est, on y est enfin, on va découvrir un monde qui n’est pas le nôtre, mais qui nous excite. La porte s’ouvre et un gars en costume nous accueille avec le sourire : — Bonsoir messieurs-dames, donnez-vous la peine d’entrer.— Bonsoir. Nous le suivons, il nous emmène à l’accueil, où une jolie brune prend le relais : — Bonsoir messieurs-dames, êtes-vous déjà venus nous voir ?— Bonsoir ! Non c’est la première fois que nous venons— Je vois, je vais d’abord encaisser l’entrée. Je lui remets la carte bancaire, les résultats d’analyses et les cartes d’identité. Le visage de la brunette s’éclaire d’un grand sourire. Pendant qu’elle s’active sur son ordinateur, nous consultons le tableau sur lequel est affichée la signification des bracelets : rose, pour la recherche d’une femme, bleu pour celle d’un homme, et jaune pour celle d’un couple (couleur prémonitoire). Nous ...

... choisissons deux jaunes (bon, ça va !), qui sont complétés par deux bracelets dorés, qu’elle fixe à nos poignets. La jolie brune nous informe ensuite que les bracelets sont munis d’un code-barre, qui sert pour les facturations diverses et permet d’accéder aux serrures digitales des cases des vestiaires. Puis elle passe au règlement de l’établissement, en insistant sur le respect des dames et de leurs volontés, qui est la règle absolue. Tout importun est expulsé immédiatement et interdit définitivement d’établissement, les videurs sont là pour ça, et blablabla. Bref, Monica apprécie beaucoup. Elle nous indique enfin que l’établissement est sur deux niveaux, avec bar et piste de danse, boutique d’accessoires, douches et sanitaires, jacuzzi, hammam, quelques salons privés, une salle obscure, une salle vitrée, une salle SM et un mur à Glory holes, jouxtant une petite salle annexe. Précision importante, les serviettes sont obligatoires en dehors de la piste de danse et du bar. Comme nous n’avons pas de question, elle nous souhaite une bonne soirée, et nous voilà en route vers l’inconnu. Dans les couloirs, nous croisons quelques couples, la plupart serviettés, dont certains nous lancent des sourires que nous leur rendons, mais nous continuons notre chemin. Nous y voilà ! La piste de danse est partiellement occupée par des couples évoluant lascivement sur des slows langoureux. C’est le temps des approches, plus ou moins directes. On voit des mains qui s’égarent, des lèvres qui se ...