1. Du monde au balcon


    Datte: 14/01/2019, Catégories: fh, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, pénétratio, fdanus, nostalgie,

    Ce vendredi fin d’après-midi de juillet, je reviens du boulot. Aujourd’hui, Véronique, ma nouvelle compagne, ne travaille pas : elle attend que je rentre à l’appartement afin que nous partions à la maison. Cette phrase vous paraît étrange ? J’explique le pourquoi du comment du parce que : ça va faire trois mois que nous nous partageons entre deux logements, le sien en ville et le mien à la campagne. Ce n’est pas évident d’avoir deux foyers, mais nos boulots sont tous les deux sur Lille, et ma maison est distante de presque cinquante kilomètres. Comme de coutume, avec mon kit mains-libres j’ai téléphoné à ma compagne pour lui indiquer que je partais du boulot et qu’aujourd’hui j’arriverai dans dix à quinze minutes, en fonction de la circulation. — Pas trop tôt, Doudou ! Ça commençait à devenir long…— Il est pourtant tôt ; j’ai fait au mieux, Pupucette !— Oui, je sais, mais j’en ai un peu marre de mon appart’: je préfère nettement le calme de ton village à la campagne. Depuis ce matin, ici, ça hurle et ça klaxonne dans tous les sens ! Et en plus, ils font des travaux en face !— Ne t’en fais pas : dans dix minutes je serai là, et on pourra partir aussitôt. Je suppose que tu as déjà fait les valises…— Depuis ce matin. Au fait, il y a encore de la place devant la cuisine ; mets-toi là.— OK, pas de problème. Gros bisous, ma chérie !— Gros bisous, mon Doudou ! Fin de la conversation. C’est curieux qu’elle me demande de me garer devant la fenêtre de la cuisine alors que ça serait ...
    ... plus simple devant l’entrée principale. Peut-être qu’elle souhaite faire passer les bagages par la fenêtre afin d’aller plus vite, ce qui ne serait pas la première fois. Véronique habite au rez-de-chaussée d’un petit immeuble, ce qui est un avantage en cas de lourdes commissions. Mais beaucoup moins en termes de va-et-vient devant les fenêtres et de bruits diurnes et nocturnes, surtout quand on réside près de l’entrée principale. On ne peut pas tout avoir. C’est vrai que chez moi c’est nettement plus calme et arboré. Elle adore folâtrer dans le jardin et y manger des fruits directement aux arbres, et aussi lire, allongée dans un transat sous une petite brise, chose qu’elle ne peut pas faire chez elle. En contrepartie, c’est quand même bien loin de nos boulots respectifs et on perd un temps fou dans les transports. Aller au travail en voiture ou en train, ça revient au même, car c’est mal desservi, et toutes les routes qui convergent sur Lille au matin sont surchargées, et je n’ai pas de moto. Sans parler du fait que, pour ma part, je ne vais pas toujours au même endroit… Il n’y a pas trop de monde sur la route aujourd’hui. Je prends enfin la sortie ; je n’ai plus que quelques feux tricolores à franchir avant d’arriver. Manque de bol, ceux-ci se liguent tous pour m’empêcher de passer. Enfin, un dernier virage, et effectivement, il y a encore de la place devant les fenêtres de la cuisine. Je me gare aussitôt. Je prends ma sacoche puis je me dirige vers la fenêtre de la cuisine de ...
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