1. À vendre


    Datte: 15/01/2019, Catégories: fh, couple, jardin, amour, vengeance, Oral mélo, policier, amourdura,

    ... l’invite de la main à entrer. Avec perplexité, elle hésite. Un dernier regard dehors, des enfants s’amusent, des adultes causent. Elle se dit alors que si elle hurle, il y aura bien quelqu’un pour venir à son secours. Alors elle se décide. — Vous voulez boire quelque chose, Varina ?— Oui, quelque chose de frais ! Vous avez quoi ? Il se dirige alors vers un très gros meuble métallique et massif à deux portes qu’il ouvre. Elle s’exclame : — Mais, c’est un frigo, ce gros truc ?— Un réfrigérateur américain. C’est assez rare dans le secteur, je le reconnais.— Vous avez les moyens !— Non, un paiement « en nature » d’un client. Elle répond, un peu sarcastique : — Ah bon, vous faites dans les rétributions « en nature ».— Parfois. Mais avec vous : toujours. Elle rougit un peu. Il en profite pour lui montrer ce qu’elle peut boire. Elle se décide alors pour un Coca. Il lui désigne ensuite une porte ; peu après, ils sont assis dans le salon, l’un en face de l’autre, la baie vitrée, grande ouverte, une petite brise se faisant sentir. Elle pose alors son sac informe dans un coin et s’avance ensuite dans le salon. Détendue, elle dialogue avec lui de tout et de rien. Puis, petit à petit, la conversation glisse sur elle. Varina finit par raconter sa vie, une vie pas très folichonne, de son enfance à Robert ; il l’écoute avec attention. Le temps passe doucement, une bonne heure, presque deux… Après avoir bu un autre verre et posé celui-ci sur la table basse, elle soupire, toute menue dans le ...
    ... vaste fauteuil orange : — Pour faire bouillir la marmite, j’ai commencé à faire des ménages ci et là, et bien sûr, comme débutante, j’ai eu droit à de belles saloperies à nettoyer ! Mais il faut bien commencer quelque part, non ?— C’est vrai…— Puis petit à petit, j’ai pu mener ma barque. Je suis maintenant une sorte de secrétaire bonne à tout faire, mais au moins, voyez-vous, Carol, j’ai un salaire fixe à la fin du mois, même s’il n’est pas mirobolant. En tout cas, c’est quelque chose de concret, et non pas toutes les fumisteries rêveuses de mon ex !— Votre ex, dites-vous ? On dirait que le vent tourne, Varina… Elle met sa main sur sa bouche, stupéfaite. Elle ne répond pas tout de suite, se contentant d’un sourire coincé. Puis elle reprend : — Robert, il ne fout rien. Il n’a jamais rien foutu ! Il était en recherche, me disait-il. Il a même monté un beau jour son magasin. Mais voilà, on ne peut dépenser que ce qu’on a pu gagner. Résultat, quelques mois plus tard, il a bien fallu mettre la clé sous la porte. Le pire, c’est que c’était moi la responsable et pas lui !— Comment ça ?— J’aurais dû abandonner mon travail, peut-être minable mais concret, et faire finalement tout le boulot tandis que môssieur commandait, assis béatement sur son cul, vautré dans son fauteuil en cuir !— Le beurre et l’argent du beurre…— Vous oubliez la crémière, parce que le rôle de la secrétaire sexy agenouillée sous le bureau, c’était aussi pour ma pomme ! Il sourit, imaginant la scène. Elle se récrie ...
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