1. la vengeance de Sophie (1)


    Datte: 17/01/2019, Catégories: Hétéro

    ... de sortir mais c’était trop tard : le garçon tenait déjà ma chaise pour m’installer, ce qui lui permit au passage de plonger un regard dans mon décolleté qui était ce jour-là particulièrement accessible car j’avais déboutonné deux boutons du haut de ma robe. Furieuse, je pestai contre elle. Par chance, elle me tournait le dos et ainsi je n’avais pas trop à subir sa présence. Je commandai une salade d’asperges et attendis en regardant autour de moi. Mais mon regard ne pouvait s’empêcher de revenir à la table de ma chef. C’est alors que je remarquai l’homme qui l’accompagnait et me faisait face. Je n’en revins pas… Un homme au charme superbe, quasiment le sosie de Serge Piccoli, mon acteur préféré… Ce n’était pas possible… Quand, surprenant des bribes de leur conversation, je compris que c’était son mari, j’en demeurai stupéfaite… Une femme aussi laide et sans aucun charme était la femme d’un homme ressemblant à celui de mes rêves ! Lorsque le garçon m’apporta mon assiette d’asperges je n’avais déjà plus faim… J’étais furieuse de ma découverte. Mon état d’exaspération commença à s’estomper quand je me rendis compte que le mari de ma chef regardait très souvent dans ma direction. Mon premier réflexe fut de me protéger contre ces regards intempestifs en tirant sur le bas de ma robe pour cacher mes cuisses. Il me sembla apercevoir alors une ombre de frustration dans son regard qui revint vers sa femme, laquelle n’arrêtait pas de parler comme à son habitude. Cette réaction ...
    ... m’intrigua et une petite idée perverse commença à faire son chemin en moi. Je me penchai alors vers mon sac à main qui était au sol pour sortir une cigarette. Je voulais vérifier si son attention allait être détournée par mes mouvements. Un bref coup d’oeil me fit chaud aux reins car aussitôt le regard de l’homme se détourna de sa femme pour revenir à moi. J’avais envie maintenant de capturer ce regard, de me l’approprier, de le détourner de son épouse. En portant la cigarette à ma bouche et la déposant sensuellement entre mes lèvres, je secouai mon abondante chevelure négligemment et l’aidai d’un revers de main à s’étaler sur mes épaules. Le regard se fixait de plus en plus sur moi, je devenais avec délice le centre d’intérêt du mari de mon acariâtre chef de service. Je relâchai, en arrondissant ma bouche, quelques volutes de fumée puis déposai dans le cendrier la cigarette tachée de mon rouge à lèvres en la laissant se consumer toute seule, comme si la fumée mettait entre nous un voile tentateur. Je me mis alors à déguster mes asperges en les saisissant entre mes doigts et en les portant avec lenteur et gourmandise à ma bouche ce qui eut pour effet d’accentuer la fréquence des regards de l’homme, surtout lorsque ma langue récupéra les gouttes de vinaigrette restées sur le bord de ma bouche. Ce jeu dura un long moment qui me rassura sur l’effet produit auprès de mon attentif observateur. Je mis fin à ce spectacle tentateur en posant mes lèvres sur la serviette blanche pour lui ...