1. Un Maître asservi (3)


    Datte: 21/01/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Je me réveille en panique, rêvant que j’avais la gorge remplie de sable. En fait je suis atrocement assoiffé. Je suis complètement perdu, toujours cagoulé, je fais un effort pour trouver dans le noir la salle de bain, faire couler de l’eau au lavabo avant de revenir m’effondrer à nouveau sur le lit. Les pensées sont confuses, j’ai une gueule de bois et je choisis de me rendormir. Quelques heures plus tard j’émerge un peu plus. Je réalise que je ne suis pas attaché, je sens la pression maintenant insupportable de la cagoule que je me dépêche maladroitement d’enlever. J’ai l’impression de revivre, que l’air peut à nouveau rentrer dans mon corps, c’est jouissif. Je prends quelques minutes pour savourer cet instant et laisser les souvenirs de la veille revenir petit à petit. Une tentative d’érection accompagne cet effort de souvenir, illustrant si besoin était la profonde excitation qui était la mienne dans une situation pourtant terrifiante. La cage se rappelle à moi et je découvre, affolé, que le cadenas qui la ferme n’est pas celui que j’ai apporté. Une certaine panique m’emporte, me demandant comment faire par rapport à Isabelle. Je ne suis pas au bout de mes mauvaises surprises, tâtonnant, je découvre l’engin métallique qui me défonce le cul depuis des heures. Je le reconnais, j’en ai acheté un mais sans jamais l’avoir encore essayé. Je tire sur la tige mais rien ne bouge, il est profondément et solidement ancré dans mon fondement. Et la pression dans mon cul est bien plus ...
    ... importante que le plug que j’avais en arrivant, j’ai mal, cela sourd. Le cadenas qui le ferme me rend impossible toute perspective de l’enlever, et même de m’asseoir. Je suis effondré. Je me masse la mâchoire douloureuse, j’ai mal partout. Mon corps n’est qu’un énorme bleu strié de marques rouges et de nombreuses rigoles de sang séché. J’ai vraiment dégusté, et si j’ai souffert comme un damné, j’avoue que cela m’excite terriblement après. Jamais je n’ai ressenti un tel déchaînement de violence. Même si mes couilles sont gonflées et très douloureuses, je me dis qu’enfin j’ai vécu une expérience digne de mes pires désirs. Maintenant il faut que je m’en sorte et récupère ma vie d’avant. Ayant goûté à ces fantasmes extrêmes, je me sens prêt pour quelques années de vie tranquille. C’est quelque chose d’assez étonnant, comme si après un énorme repas, je me sentais rassasié pour longtemps. Même si à cet instant je ne sais pas trop combien de temps le longtemps durera, je sais que je ne suis pas prêt à reprendre autant de risques. D’autant que je suis loin d’être sorti d’affaires : il me faut me libérer de cette cage, de ce plug qui me bouche le cul et de cette tortionnaire qui effectivement ne semble pas plaisanter. Mon téléphone me rappelle à la réalité. Deux courts messages de ma tortionnaire. Le premier pour me rappeler mes messages horaires après que j’ai pu dormir à loisir. Le second pour me mettre le lien du blog. Je découvre mi-horrifié, mi-fasciné toutes les photos et les ...
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