1. Manon ou l'amour interdit (7)


    Datte: 13/08/2017, Catégories: Lesbienne

    ... juste pour une partie de jambes en l’air. Ça m’a touchée et bouleversée. Au point de reconsidérer ma relation avec toi. — et ? — alors oui, je vais bientôt repartir. Mais pas sans toi. Enfin, tu vu veux encore vivre avec moi. Le sourire qui illumina le visage de Manon répondit à la question Julia passa la soirée et la nuit à veiller sur Manon qui avait replongé dans un sommeil réparateur, aidée par quelques sédatifs. Le lendemain, Cédric, prévenu de son réveil, arriva l’hôpital. — je crois que vous avez des choses à vous dire, dit Julia en quittant la pièce. — qui c’est ? demanda Cédric, une fois que la porte fut refermée. Manon présenta Julia et s’expliqua sur geste. Cédric écoutait, blêmissant de plus en plus au fil des mots. — alors c’est fini entre nous ? demanda Cédric. — oui. Je suis désolée. Vraiment désolée. Mais je suis amoureuse de Julia et je n’imagine pas vivre sans elle. Cédric admit que rien ne pourrait la faire changer d’avis et que leur histoire était bel et bien terminée. Comme ça brutalement, sans avertissement. Manon resta encore une semaine. Julia, rassurée sur son état, était repartie travailler. Non sans promettre qu’elle reviendrait la chercher quand les médecins la lasserait sortir. Cédric était aussi repassé, mais pour lui amener ses affaires personnelles et lui faire ses adieux. Ce ne fut non sans émotions que Manon entra dans l’appartement parisien de Julia. Elle était venue la chercher le matin à ...
    ... l’hôpital. Elles avaient déjeuné chez elle à Bordeaux puis avait pris la route en début d’après-midi. Manon, encore fragile et fatiguée, dormit une partie du trajet. — alors ? demanda Julia. Heureuse ? — tu n’imagines pas à quel point. Et toi ? — je le suis aussi. Même si j’avoue que j’ai un peu peur de l’avenir. — tu m’aimes ? demanda Manon, inquiète. — bien sûr que je t’aime. Même si ça me fait tout drôle de dire ça. Viens, j’ai quelque chose à te montrer. wcewoovq Julia prit Manon par la main et s’installa sur le canapé en cuir. Elle remonta ses manches et montra l’intérieur de ses poignets. — je l’ai fait pour ne pas oublier ton geste. Manon découvrit un tatouage sur chaque poignet, deux lignes en travers des veines avec un « M » calligraphié à l’intérieur. Des larmes d’émotions coulèrent sur les joues de Manon. — je t’aime Julia, Je t’aime. — mais aussi je t’aime mon petit chat. Mais j’ai quand même une condition. Enfin deux plutôt. — laquelle ? demanda Manon, sur la défensive. — ne me demande pas d’être fidèle. Ça je ne pourrai pas — du moment que tu ne me quittes pas pour une autre et que tu rentres tous les soirs, ça me va. Et la deuxième ? — ne m’appelles jamais Juju. Elles s’étreignirent avant de s’embrasser. Elles firent l’amour sur le canapé en cuir. Manon, au comble du bonheur baptisa le parquet en chêne par une belle éjaculation. Elles mangèrent un morceau avant d’aller se coucher ensemble. Leur première nuit de couple. 
«123»