1. L'aveu


    Datte: 21/01/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, amour, jalousie, pénétratio, mélo, amourpass,

    ... sourde douleur sourdre de mon cœur et se distiller dans tout mon corps, jusqu’au bout des doigts, qui me démangent. Furieuse envie de bondir sur lui, de le griffer, de lui arracher les cheveux… Souffrance lancinante. Se calmer, se calmer, résister. Ne pas flancher… Comme je reste muette, il me fait brusquement face, son regard jetant des éclairs, et me fixe droit dans les yeux, son visage dur, autoritaire, ses poings serrés, son corps frissonnant. — Tu te trompes ! répète-t-il avec plus de force. (Puis, après une pause) Comment peux-tu croire une chose pareille ? ajoute-t-il d’une voix plus froide encore. Abasourdie, je le dévisage intensément. — Mais…— Toi qui es pourtant remplie de bon sens, c’est fou comme tu peux te planter quand tu t’y mets vraiment ! enrage-t-il en me jetant un regard sauvage. J’accepte tout de toi, tes injures, tes aveux, ta tendresse, ta froideur, tout, même ton absence. Il s’est rapproché, ses yeux scintillant sous l’effet de la colère. Je le fixe sans piper un mot, bouleversée. Il pose ses mains sur mes épaules, nos yeux se croisent, s’attachent. — J’accepte tout de toi, continue-t-il d’une voix plus faible. Je ne veux pas te changer, jamais… J’ai besoin de toi, comme tu es. Comme tu seras, tout ce que tu seras, Elyne, je t’en prie, ne répète jamais que je me fiche de toi… Il a l’air hagard maintenant. Son visage se rapproche du mien. Je me contente de l’observer à travers mes larmes, comme aimantée par son regard, ne faisant pas un geste pour le ...
    ... repousser. Et pourquoi le repousser ? C’est ce que je désire, de toutes mes forces, de tout mon cœur. Il souffle, tout contre ma bouche : — Mais toi, tu n’as pas respecté tes engagements, tu m’avais assuré que tu ne me jugerais pas… Et voilà ce que tu me balances désormais, que je me fiche de toi… Et tu le crois vraiment ? Adam prend ma bouche et je l’embrasse avec la fureur du désespoir. Mus par une volonté propre, mes bras se tendent vers lui, entourent son cou, et finalement, nos corps se serrent très fort l’un contre l’autre dans une étreinte passionnée. Le silence est impressionnant. Je m’écarte soudain, sens dessus dessous. Je balbutie, la voix cassée : — Tu… J’ai besoin que tu m’aides. J’ai besoin que… tu me dises que… tu m’aimes… Adam… J’ai besoin que tu m’aimes… Il me serre à nouveau très fort contre lui, son visage violemment plaqué contre ma poitrine, mes seins qui se soulèvent rapidement sous lui, entraînés par ma respiration haletante, mes cheveux épars sur les siens. Je me sens fondre de bonheur, avec un soupir de contentement. — Je t’aime… murmure-t-il très doucement, la voix étouffée par ma poitrine. Bien sûr que je t’aime. Un cri m’échappe : frénétiquement, il a écarté le corsage de ma robe d’été, sa bouche prenant, dévorant la peau satinée de mes seins, ma gorge. J’enlace son corps avec violence, car bien plus que la passion dont il fait preuve, ce sont ses mots qui me rendent à la vie, son amour pour moi, qui écrase le serpent de la souffrance au plus profond ...
«12...456...15»