L'abandon
Datte: 13/08/2017,
Catégories:
f,
h,
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ff,
fffh,
hagé,
jeunes,
inconnu,
religion,
poilu(e)s,
cinéma,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
fsodo,
jouet,
Partouze / Groupe
sf,
Le manque de sommeil aidant, bercée par le rythme des stations, j’ai dû m’endormir dans le tram. À cette heure-là de la matinée, il n’y avait pas beaucoup de passagers, et tous étaient assis, plongés dans leur lecture ou leur téléphone portable. À ma montre, je me souviens, il était dix heures pile. Quand je me suis réveillée, elle indiquait toujours dix heures. C’était le même soleil pâle de l’automne, le même fauteuil garni d’un velours verdâtre et fatigué. Mais, en redressant ma tête, j’ai sursauté : tout le monde était nu. Oui, complètement nu : les gens assis, ceux qui resteraient debout. Mais sans paraître en éprouver la moindre gêne. Dans le tram, et dehors, aussi. Sans voiles, les piétons, les cyclistes. Les hommes, les garçons avaient l’organe viril qui pendouillait majestueusement au rythme de leurs pas. Les dames avaient des chattes naturelles ou rasées, des seins abondants ou bien plus discrets, mais dans tous les cas, sans aucun tissu pour dissimuler leur anatomie. D’un coup d’œil affolé, j’ai vérifié que mes habits n’avaient pas également disparu dans cette opération. Ouf, j’avais bien le pull et le jeans enfilé au matin. Je me suis dit que, puisque c’était un drôle de rêve, autant de vivre jusqu’au bout de son indécence. Lorsque je suis descendue à l’arrêt suivant, j’étais trop perturbée pour me souvenir de la raison pour laquelle j’avais pris le tram. Alors, mes pas m’ont menée au hasard jusqu’au jardin public où personne, non plus, n’était vêtu. Des couples ...
... faisaient l’amour dans l’herbe, gays ou lesbiennes, hétéros en nombre équivalent. Certains même s’offraient une orgie à trois, quatre, ou plus, dans toutes les positions, avec toutes les pratiques, mais toujours avec une immense ardeur à copuler, y compris les amants qui pratiquaient le shibari, encordés dans les branches. Le rut collectif était si généralisé que la pelouse était parsemée de flaques de sperme et de mouille féminine. D’autres, assis sur les bancs, se masturbaient tout en regardant les autres forniquer. Des femmes se servaient de vibromasseurs et de godemichés ; certaines se les échangeaient entre elles, après avoir joui les cuisses écartées. J’ai surpris de drôles de conversations où elles comparaient les grâces de leurs partenaires en utilisant un vocabulaire des plus fleuris. D’autres urinaient au pied des grands arbres centenaires, sans chercher le moins du monde à se dissimuler. Partout où j’allais, les gens me regardaient bizarrement. Sans doute à cause de mon accoutrement. Poussée par la faim, j’ai tenté d’entrer dans une boulangerie pour acheter du pain, mais la vendeuse en colère m’a mis dehors en me disant de revenir avec une tenue plus décente, parce que son établissement n’était pas un lupanar. Ceci alors qu’un homme qui attendait son tour était en train de sodomiser, debout, la belle qui l’accompagnait, en la tenant par les hanches – ou bien était-elle une charmante inconnue qu’il venait de rencontrer dans la boutique ? Ils se sont tous moqués de ...