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Chambre 410
Datte: 13/08/2017, Catégories: h, revede, BDSM / Fétichisme
... matin blême ou départ précipité, une femme était partie sans culotte… et ça m’émouvait au-delà du possible, même si une petite voix me disait qu’elle avait très bien pu changer de culotte et oublier la précédente. Je me refusais à y croire, comment pouvait-on abandonner un objet si merveilleux ? Enfin cette culotte me parlait de la femme qui l’a portée. Sophistiquée car ayant choisi une lingerie de très grand prix, désintéressée, car pouvant se permettre de l’abandonner dans une chambre d’hôtel, ou bien tout au contraire, perverse au point de laisser la preuve d’une nuit d’amour comme un message dans une bouteille à la mer. La taille de la lingerie renseignait sur la corpulence de la femme, certainement bien en chair et grande. Les souillures infinitésimales qui coloraient le fond de la culotte me permettaient de penser que cette culotte avait été portée de jour et enfin le parfum lourd dont elle était imprégnée me confirmait la minutieuse préparation d’une femme mature sachant mettre toute sa science du paraître au service de sa séduction. Devais-je imager une aventure avec un homme plus jeune, la douleur de la femme au zénith de sa beauté, contrainte de subir les caprices d’un amant pervers, l’entraînant dans une spirale dégradante. Toutes les humiliations qu’elle acceptait de lui offrir en guise de soumission, pour qu’il reste, pour qu’il cesse de regarder ces femmes au regard assassin, de celles qui ont l’assurance de la beauté éternelle et la poitrine haute. Pour moi, chargé de mettre de l’ordre dans leurs désordres, cette culotte c’était le signe déposé par une « petite poucette » perdue sur un chemin que je devais suivre. C’était le Graal tant attendu, le signal qui allait bouleverser ma vie, mon pilier de Notre-Dame, ma Pentecôte.