1. Carole et Victor


    Datte: 27/01/2019, Catégories: fh, couple, volupté, fsoumise, hdomine, Oral nopéné, ecriv_f,

    CAROLE ET VICTOR Victor traînait sa mauvaise humeur aux quatre coins de son bureau. Il aurait dû être satisfait de la semaine tranquille qui venait de s’écouler. Homicides : néant, vol avec violence : une affaire résolue en quarante-huit heures, pas de viol déclaré ni de disparition inexpliquée. Tout aurait donc dû être parfait dans ce relatif meilleur des mondes. Il était dix-sept heures tapantes ce vendredi après-midi et Victor était prêt à quitter son bureau Il ruminait juste comme à son habitude son sale caractère parce qu’on avait trouvé le moyen de le mettre d’astreinte durant tout le week-end. Ils avaient prévu, Carole et lui, une escapade au Lac Blanc. Mais Masson avait pris trois jours pour marier sa sœur et c’était donc lui, le boss, qui avait écopé de la corvée. — Adieu le Lac Blanc, bonjour les emmerdes, grommela-t-il en fichant son arme de service dans son holster. Il claqua bruyamment la porte de son bureau en bredouillant un vague "Salut" à la cantonade malgré l’évidente absence d’âme qui vive et avala quatre à quatre les marches du vieil escalier, comme à son habitude. Destination : l’appartement de Carole, le portable branché à portée de main, la télé allumée pendant deux jours, à la merci des déglingués du week-end et de leurs inventifs et diversifiés méfaits potentiels. La douce Carole le laisserait choir et ce ne serait que justice. Juin était brûlant cette année et il fallait être fou (ou commissaire principal !) pour aller s’enfermer deux jours de ...
    ... suite dans un duplex sous les toits en plein centre ville. Arrivé chez Carole, il commença par se débarrasser de son holster, puis se servit un Chivas avant de s’affaler la mine sombre dans le grand canapé blanc. Il faisait une chaleur étouffante dans l’appartement et, bien sûr, Carole n’avait pas pensé à allumer la climatisation. Il lui fallait donc attendre qu’elle veuille bien rentrer chez elle pour donner un peu d’air frais à cette fournaise. Chaleur, Chivas, ennui, il n’en fallut pas plus pour qu’il s’endorme dans les dix minutes qui suivirent. Carole avait eu une journée épuisante. Le suicidaire du vendredi n’avait bien sûr pas raté son rendez-vous ! C’eut été trop beau. Il l’inquiétait beaucoup, et elle se demandait de plus en plus si le transfert allait suffire encore longtemps à l’empêcher de se jeter de son troisième étage. Certes il était transi d’amour pour elle mais la psychanalyse a ses limites… Il y avait aussi eu la phobique de onze heures, le TOC de treize heures quarante-trois et la petite Emeline qui se remettait doucement mais sûrement des atrocités que son père lui avait fait subir pendant cinq ans sous les yeux crevés de sa mère. Elle éteignit son ordinateur puis la lumière du bureau, referma son stylo et rajusta son corsage dans sa jupe. Elle ferma la porte du cabinet et monta rapidement les marches du petit escalier en colimaçon qui donnait accès à son appartement. Elle avait entendu la porte un peu avant et se doutait d’y trouver Victor. Son cœur ratait ...
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