1. Eye Wide Shut


    Datte: 29/01/2019, Catégories: Mature, Transexuels

    ... (photo-jointe). Le contact du nylon sur ma peau m’électrisait. Lorsque le vendeur, un petit maigrichon aux yeux de fouine, passa sa tête à travers le rideau, il jeta un coup d’oeil furtif sur la petite bosse qui venait de naître dans mon entrejambe. La petite allait devenir plus grosse s’il continuait à la cajoler du regard comme ça ! Je payai et l’abandonnai sagement à sa libido.Plus tard, c’est devant le miroir de ma chambre que j’enfilai des bas vintage ( vous savez, ceux qui plissent irrémédiablement aux chevilles) et un porte-jarretelle avec tant de frous-frous qu’on aurait dit un bouquet de chrysanthèmes blancs ! La combinaison (ou le full-slip comme l’appellent les américains) enveloppa cette belle et éphémère vision. Je décidai de ne pas cacher l’ensemble avec une robe et passait par-dessus mon grand manteau de vison. Deux on trois petits pshiiit de Shalimar et j’étais enfin prête !Dans la voiture, mon ami voulu absolument savoir ce que je portai sous ce manteau. Je lui répondit qu’il découvrirait tout cela plus tard, comme les autres invités à la soirée, et je me moquais de ses cheveux gominés. Bon joueur, il se mit à chanter Daniela à tue-tête. Lorsque nous arrivâmes en vue de la maison où se tenait la soirée, j’avais eu droit au répertoire complet d’Eddy Mitchell et de ses copains.La comparaison avec Eyes Wide Shut se dissipa sur le champ avec l’apparition de l’épouse de l’instigateur de cette belle réunion de libertins. Elle ressemblait à Olivia-Newton-john dans ...
    ... le film Grease. Mais, une Olivia avec la jupette si courte que les censeurs d’Hollywood en aurait blêmi sur le champ. Elle n’arrêtait pas de tripoter ses couettes en affichant un sourire coquin. Lorsqu’elle voulut me débarrasser de mon manteau je refusais, évidemment. Elle nous demanda de faire « comme chez nous » et disparu dans un froissement de crinoline. La grande salle de séjour (assez spacieuse pour héberger le staff complet des Rolling Stones) était pleine. Des hommes impeccablement déguisés, des femmes au rire perlé et, sur une scène, devant les baies vitrées ouvrant sur la terrasse, un groupe de jeunes garçons en perruque et smoking blancs, interprétant quelques standards du rock et de la saoul avec une grande détermination. Dans ce genre de réunion, et qu’importe le thème, je commence toujours par du Champagne. Mon ami se faufila jusqu’au buffet. Un vieil homme aux cheveux blancs apparu comme par enchantement juste à côté de moi. Il passa furtivement sa main dans mon dos, caressa la fourrure et me demanda si j’avais froid. Avec sa cravate de texan, son smoking blanc et ses lunettes à grosse monture, il ressemblait au colonel Sanders.-Oui, un peu, répondis-je en souriant.Lorsque mon ami revint du buffet avec deux flûtes en main, le colonel s’était lové contre moi et ondulait au rythme de la musique.Mon ami l’observa en souriant-Je vois que vous avez déjà fait connaissance avec notre hôte, dit-il.Je sentais comme une pointe de jalousie dans sa voix et cela m’excita un ...