Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps - Histoires de Sexe

Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps

... joueuse. C’est d’accord dit-elle en enlevant sa culotte. Mais pas touche jusqu’à la maison ! Promis ?— Promis. Je t’aime lui dit-il en l’embrassant à nouveau. Sans la toucher, ce qui lui demanda un violent effort.— Moi aussi, brigand. Allez, pousse-toi que je passe. Elle remit son chemisier, mais sans le boutonner, juste passé dans la ceinture de la jupe. Chaque mouvement qu’elle faisait laissait voir son orgueilleuse poitrine. — Si nous rencontrons quelqu’un, je lui dirai que monsieur le notaire est un dévergondé. On me croira sûrement en voyant dans quelle tenue tu m’obliges à voyager.— Allumeuse, menteuse et de mauvaise foi ! Mais quelle sorte de femme es-tu ? Ils éclatèrent de rire, s’embrassèrent à nouveau. Elle s’échappa au moment où une main traîtresse tentait de s’emparer de son sein droit. Ils firent le trajet avec la Clio. Nicolas avait pris un sac avec ses affaires de toilettes et de quoi se changer pour le lendemain. En cours de route il poussa un grand cri : — Zut zut zut et zut.— Qu’a-t-il ? tu as oublié quelque chose ?— Oui, mon pyjama. Je ne peux pas dormir sans. C’est indécent, et en plus nous ne sommes pas mariés.— Ce n’est pas grave, tu dormiras dans la chambre d’amis. Les apparences seront sauves. Le fou rire les prit à nouveau. Ils dînèrent tranquillement, en faisant quelques projets d’aménagement sommaire pour le studio de Nicolas. Leur couple se formait doucement ; au-delà de la simple attirance physique, il y avait quelque chose de plus profond, de ...

... plus viable. Bien sûr ils aimaient faire l’amour, l’un comme l’autre cherchant auprès du partenaire la jouissance la plus grande, mais ils ne le concevaient pas sans une certaine attirance affective. Aline mit au courant son amant de la conversation qu’elle avait eu avec Mireille pendant le temps de midi. — Dimanche prochain nous sommes invités chez Pierre pour déjeuner. Comme cela tu feras connaissance avec Mireille et tu pourras rencontrer Pierre dans un autre contexte que professionnel. Ce sera une après-midi de détente, nous irons après faire un tour en forêt.— Bonne idée. Mais n’est-ce pas encore un peu tôt pour nous afficher tous les deux en public ? Nous ne savons encore rien de notre avenir. — Écoute, Mireille et Pierre sont mes amis, ce n’est pas un public comme les autres. Il y a entre nous beaucoup de choses qu’à part toi personne ne saura jamais.— Bien sûr, tu as raison. D’autant plus que je ne vois pas pourquoi j’aurais honte de m’afficher avec toi !— Merci du compliment. Ils rangèrent les restes du repas, la vaisselle, et sortirent de la cuisine. Ils firent l’amour tendrement, sans excès, presque gravement. Ils partagèrent à la fois le plaisir physique et la joie d’être ensemble. Ils s’endormirent enlacés, et leur nuit bien que courte fut très réparatrice. Le lendemain soir, ils retournèrent à l’appartement pour finir de ranger. Aline avait amené une combinaison se travail qui enfermait son corps du cou aux chevilles dans un tissus de coton peu agréable au toucher. ...