Alter ego
Datte: 14/08/2017,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
odeurs,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
init,
prememois,
inithf,
... ravissante. — Viens, debout, paresseux, me dit-elle en me tendant la main. Il faut s’habiller et songer à rentrer. Mes parents vont s’inquiéter. Secoués de rire, nous enfilons avec difficulté nos vêtements humides qui collent, s’accrochent et se bloquent aux endroits les plus imprévisibles. Nous nous entraidons : à quatre mains, tout devient plus facile. C’est encore prétexte à palpations, gloussements et petits bisous. Rhabillés, la pluie a totalement cessé ; nous prenons les bicyclettes, pataugeons dans l’herbe jusqu’à la route puis repartons vers Le Mans dont on distingue les premières maisons tout là-bas. Encore haut, le soleil paraît enfin pour nous donner sa chaleur. —oooOooo— Je suis inquiet. Savoir Henri sur la route avec Amélie sous cet orage terrible, ça me ronge. Nous rentrions de chez les frères Bollée quand les premières gouttes sont tombées. Je suis resté chez Émile tout le temps de l’orage. Heureusement que nous avions un bon sujet de conversation pour atténuer notre angoisse : notre visite a été passionnante ; Amédée est gentil et aimable mais Léon, quel pédagogue ! Au bout d’une heure, la tempête était suffisamment calmée pour que je rejoigne la maison mais là, à la demande de tante Lucie, angoissée elle aussi, j’enfourche ma bicyclette pour aller au-devant d’eux. J’ai besoin de faire quelque chose pour me calmer. Je n’ai pas encore quitté la ville que je les aperçois. Leurs vêtements fument sous le soleil, ils rient et me font de grands signes. Nous ...
... mettons pied à terre et on s’embrasse comme si on s’était quittés depuis des jours… Ils me racontent l’abri providentiel, la foudre juste à côté mais, à leur complicité, leur gaîté, je devine qu’il s’est passé bien d’autres choses… — Dépêchons-nous d’aller rassurer tes parents, dis-je à Amélie et, regardant Henri : tante Lucie est morte d’inquiétude. Il faut vite rentrer. Nous déposons Amélie devant chez elle. Elle m’embrasse mais serre tendrement Henri dans ses bras : je ne me suis pas trompé ! À la maison, tante Lucie soupire de soulagement, prenant Henri dans ses bras pour l’embrasser : — Mais tu es trempé, va vite te changer. Tu me raconteras après. Je vous prépare un chocolat… Curieux, je monte avec lui, bien décidé à le faire parler. Mais, sans que j’aie besoin de dire quoi que ce soit, il me raconte tout, en détail. — C’est une fille exceptionnelle, tu sais.— Ça y est, tu es amoureux ?— Je ne sais pas. Attends, il faut laisser tout ça reposer. On ne s’est rien dit, aucun engagement.— Même pas un petit « je t’aime » ?— Même pas. C’est resté purement physique… mais je l’apprécie de plus en plus… et, qui sait ? La tante nous appelle : — Ne tardez pas, ça va refroidir… Le chocolat de tante Lucie, c’est toujours un régal, onctueux, crémeux avec une infime goutte de kirsch, juste pour le goût. Elle dit souvent qu’avec, elle pourrait convertir un démon. Henri lui donne la version édulcorée de ses aventures, celle qui va devenir « officielle ». De mon côté, je raconte ma visite à ...