Alter ego
Datte: 14/08/2017,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
odeurs,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
init,
prememois,
inithf,
... l’atelier des frères Bollée. La tante est vraiment extraordinaire, elle s’intéresse à tout, pose des questions. Le temps passe vite. C’est l’heure de la fermeture. Nous donnons un coup de main à l’oncle pour finir de tout ranger ; nous mettons les lourds volets sur la vitrine et nous dînons. Au lit, c’est l’heure des confidences à mi-voix. — Je vole, je flotte, je n’arrive pas encore à réaliser ce qui m’est arrivé tout à l’heure. C’est tellement merveilleux…— Tu sais, j’ai vécu ça la semaine dernière. Je te comprends et toi, tu as la chance de pouvoir en parler ; moi, il a fallu t’écrire.— Oui, c’est vrai… mais là, je rêve… elle est tellement belle, tellement désirable…— Bof ! C’est ton point de vue. C’est vrai qu’elle est mignonne, mais…— Mais elle a une fraîcheur, une innocence que n’a sûrement pas ta Noémie. Je ne peux m’empêcher de rire devant cette réaction de défense un peu puérile. — Calme-toi Henri. Je n’ai nullement l’intention d’attaquer « ton » Amélie. Je la connais depuis si longtemps, je l’ai toujours considérée comme la sœur d’Émile, la fille qui est là quand je vais chez lui. Je ne l’ai jamais regardée comme une femme. Quant à « ma » Noémie, ce n’est pas le genre de femme à appartenir à un homme et, surtout pas à moi !— Pardonne-moi, je n’ai pas vraiment les pieds sur terre. Tout à mon bonheur, j’ai l’impression d’être un aigle en train de planer là-haut, très haut. Tout me paraît très lointain, sans importance, à part Amélie…— Quand tu redescendras parmi ...
... nous, fais-moi signe… Et que fait-on pour notre petit jeu ? Ne me dis pas que tu n’as plus envie d’aller chez Noémie…— Ben…— D’accord… On en reparlera demain, tu seras peut-être un peu plus raisonnable. Dormons… Le lendemain, nous reprenons nos habitudes : il est Edmond à l’atelier et j’aide la tante à la cuisine, la tante qui prend un malin plaisir à m’appeler Henri. Pendant le repas du midi, l’oncle annonce deux nouvelles : la nouvelle robe de mademoiselle Duclament sera terminée pour demain, et puis la visite d’une certaine dame Drussaut qui est venue présenter sa fille, Léonie, pour l’emploi d’arpette. La gamine a treize ans et vient d’avoir son certificat d’études. Elle paraît bien dégourdie et viendra à l’essai la semaine prochaine. Il s’adresse alors à Henri : — Edmond, lundi pourras-tu lui expliquer le travail ? Avec tout l’ouvrage qu’il y a en ce moment, ça nous déchargera de cette tâche supplémentaire. Et puis demain, il faudra livrer mademoiselle Duclament en début d’après-midi, elle désire porter sa nouvelle robe dans la soirée, au théâtre. Tu pourras t’en occuper aussi, comme la dernière fois ? Et Henri de répondre : — Oui, mon oncle. Ce sera fait. —oooOooo— Je n’ai pas eu à réfléchir, Edmond m’a mis en face de ma parole. Je viens de sonner chez Noémie. Au bout d’un moment, la porte s’ouvre et je découvre un homme entre deux âges, en sueur et les mains maculées de terre. — Pardonnez-moi, j’étais au jardin. Mademoiselle vous attend. Il me montre une porte, frappe et ...