1. Alter ego


    Datte: 14/08/2017, Catégories: fh, fplusag, jeunes, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme odeurs, intermast, Oral 69, pénétratio, init, prememois, inithf,

    ... préparer notre rentrée. Depuis ce jeudi où j’ai reçu sa lettre, j’ai l’esprit – et le reste – en feu. Moi aussi, il me tarde, ô combien, de le retrouver. Avant de continuer cette histoire, il faut que je vous parle de l’oncle Onésime et de la tante Lucie. L’oncle Onésime est un bonhomme tout rond – c’est du moins l’impression qu’il donne car, s’il est un peu enveloppé, il est assez grand. C’est son sourire permanent, sa voix douce et ses manières onctueuses qui lui donnent cette apparence. À ses débuts, il était seulement tailleur puis, sous l’impulsion de tante Lucie, il est devenu « tailleur-couturier ». Il s’est créé une telle réputation qu’il a des clients (et surtout des clientes) qui viennent de loin – Alençon, Caen, Tours et même Rennes ! L’enseigne «Onésime-Beaufil » est maintenant renommée dans toute la région. Tante Lucie est grande aussi et mince. Avant tout, ce que l’on retient d’elle, ce sont ses yeux. Ils sont verts, pailletés d’or et rayonnent de compréhension et d’intelligence. Une fois capturé par ce regard, on ne peut plus l’oublier. Edmond surtout, mais moi aussi, sommes les enfants qu’elle n’a pas pu avoir. Elle nous aime à sa façon, un peu distante, peu de câlins, parfois de la sévérité – uniquement lorsque c’est indispensable – mais surtout un dévouement sans limite. Ses yeux pétillent de joie et débordent d’amour à chaque fois qu’elle nous voit et jamais, à aucun moment, elle n’a pu nous donner l’impression d’avoir été « adoptés par nécessité ». Toutes ...
    ... les semaines, elle épluche «Le Petit Écho de la Mode » et surtout «La Mode Illustrée ». Elle y sélectionne deux ou trois modèles et, pendant la pause du midi, elle en discute avec l’oncle, les deux tailleurs et les quatre couturières qui déjeunent à la table familiale. C’est l’arpette qui aide à préparer le repas et qui fait le service. Les quelques fois où j’ai pu assister à ce repas, j’ai toujours été impressionné par la passion qui anime cette assemblée. Chacun a son domaine de compétence qui est reconnu et respecté des autres et tout le monde donne son avis en fonction des coupons en réserve, du caractère des clients et des accessoires disponibles. La discussion est toujours animée, passionnée mais détendue, il n’est pas rare d’y rire aux éclats, surtout à l’évocation de certains clients. Ma tante participe peu, elle écoute, prend des notes dans un cahier et parfois griffonne un croquis rapide pour servir de support au débat. Dans l’après-midi qui suit, elle s’installe dans le grand salon devant son chevalet et, avec ses aquarelles, elle représente le nouveau modèle qui sera montré aux clients. Le catalogue d’«Onésime-Beaufil » contient maintenant une soixantaine d’aquarelles que clientes et clients prennent plaisir à feuilleter et à commenter dans le salon d’accueil du magasin (ce salon où l’on vient « causer » est encore une trouvaille de tante Lucie). —oooOooo— Lundi, enfin ! Sur le quai de la gare, j’attends Henri. Encore cinq minutes… La grande aiguille de la pendule ...
«1234...24»