1. Alter ego


    Datte: 14/08/2017, Catégories: fh, fplusag, jeunes, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme odeurs, intermast, Oral 69, pénétratio, init, prememois, inithf,

    ... de la gare se traîne. Pourquoi les minutes sont-elles si longues ? Un panache de vapeur, là-bas, au loin. C’est lui. Halètements de la machine, grincements déchirants des freins, sifflet du chef de gare et les portières qui s’ouvrent en claquant. Je me hausse sur la pointe des pieds pour tenter de l’apercevoir. Le voilà ! Comme d’habitude, nous lisons la surprise dans les yeux des voyageurs : encore une fois – et sans nous consulter – nous nous sommes habillés de la même façon. J’ai vraiment l’impression de me voir dans un miroir. Pendant notre accolade, j’aperçois deux jeunes femmes qui se sont retournées et qui nous sourient. Nous sommes tellement habitués à ces réactions que nous n’y prêtons plus guère d’attention, c’est seulement la fraîcheur du sourire de ces demoiselles qui a attiré mon regard. J’empoigne l’un de ses deux sacs de voyage et nous prenons tranquillement le chemin de la boutique. Il me transmet les salutations de l’oncle Alphonse et les baisers de Marthe puis, sans attendre, attaque à propos de ma lettre. — Allez, raconte-moi, ça fait trois jours que j’imagine n’importe quoi…— Mais oui Henri, je vais tout te dire, je ne vais rien te cacher, mais pas ici, pas dans la rue avec tous ces gens qui nous regardent… Tu as encore réussi à t’habiller comme moi, tu l’as fait exprès ?— Non, bien sûr ! Comment voulais-tu que je sache ? J’ai deux costumes d’été, j’ai mis le moins salissant.— C’est drôle, c’est aussi ce que j’ai pensé. Vu le beau temps, j’ai prévu ...
    ... d’aller canoter sur l’Huisne cet après-midi. Nous pourrons parler tranquillement sans risque d’être entendu.— Excellente idée, mais il va falloir encore attendre quelques heures !— Oh ! Regarde, là-bas, l’oncle Onésime est à la fenêtre pour guetter notre arrivée. Nous faisons de grands signes de la main et allongeons le pas. L’oncle et la tante sont déjà sur le trottoir quand nous arrivons devant le magasin. Après un petit moment d’hésitation, l’oncle Onésime me prend dans ses bras et me donne l’accolade. — Tu m’as reconnu ?— Oui, parce que tu sens un peu la fumée, me répond-il en riant.— Entrez vite, dit la tante en m’embrassant tendrement, le déjeuner est prêt. Nous n’attendions que toi pour nous mettre à table, continue-t-elle en me tapotant le dos. —oooOooo— Un tout petit nuage blanc vient donner un peu de profondeur à un ciel tout bleu. Nous nous laissons dériver doucement dans le courant de la rivière tranquille. Je savoure sereinement cet instant de pur bonheur. Nous sommes en bras de chemise et portons un canotier pour nous protéger du soleil de juillet. De temps en temps, pour empêcher l’embarcation de trop dériver, Edmond donne quelques coups de rames paresseux. — Je ne sais pas trop par où commencer, me dit-il.— Tu as bien détaillé les circonstances et le début de ton aventure et puis tu t’es arrêté au moment où elle t’a déshabillé. Mais avant, dis-moi, qui est cette femme ?— Depuis, sans avoir l’air de rien, j’ai fait parler les couturières. C’est une femme entretenue, ...
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