1. Repas de fête / Promenade au musée


    Datte: 31/01/2019, Catégories: grp, amour, cérébral, poésie,

    ... de la pénétration, des pénétrations répétées. Mais ils vont prendre leur temps, ils vont les faire hurler de désir, ils vont te faire connaître le trouble d’être à supplier d’aller plus loin, plus vite… Ils vont lécher avec lenteur, sucer avec saveur le goût suave de ton cul. À plusieurs langues réunies, ils vont créer au fond de toi le gouffre du désir inassouvi. Hurle que tu veux être possédé, là, tout de suite, sans plus attendre une seconde ! Ils finissent par accéder à ta supplique. Ils glissent en toi, avec vigueur pour certains, avec plus de douceur pour d’autres. Ils ne laissent jamais très longtemps ton beau cul en paix, ils veulent t’émouvoir, ils veulent se perdre en toi, ils veulent jouir en toi sur toi. Leur sperme se répand sur tes fesses, sur le bas de tes reins, d’autres s’empressent de goûter, de lécher, de boire, la bouche grande ouverte. Tu gémis comme une prière lancinante celle du plaisir, de la douce extase. Tu n’es plus qu’une immensité, un champ brûlant et charnel. Tu es terriblement beau à cet instant-là, ravagé de trop de caresses insistantes. Et, chacun notre tour, nous allons sucer ta queue encore, et encore faire durer ce moment, allonger les minutes à n’en plus finir, étirer nos langues, agrandir nos bouches, te faire jouir à ton tour, goûter ton sperme jusqu’à la dernière goutte, profiter de ce si agréable repas jusqu’à la dernière miette, lécher une ultime fois le bout de ta queue pour te faire revenir sur terre dans toutes les douceurs ...
    ... possibles, sur les ailes des fées de Noël. Je retire ton bandeau, ils sont déjà repartis vers d’autres aventures, nos compagnons de table, l’esprit calme et repu. Il te restera le souvenir sublime de la caresse multiple, toi qui pratiques le don de la caresse experte. Tu te retrouves dans l’unique réception de la multiplicité, dans le doux sentiment de naître différent sous d’autre mains avides du suave de ta peau, se donner à se perdre totalement, devenir jaillissement, volcanique et féerique. J’aime t’imaginer dans cette situation-là, dans l’abandon, le don de soi, pour trouver les chemins des désirs exaspérants, le trouble si émouvant de s’offrir pour, finalement, prendre ! Je t’avais convié à une petite ballade un peu différente, se remplir les yeux de l’émotion d’un autre, mais tu n’as pu venir. Ton amour te réclamait toute ton attention et il ne faut jamais négliger, oublier ne serait-ce qu’un instant ce besoin-là. Je me suis donc pliée de bonne grâce à cette exigence. Il n’y a rien à redire, à contester, à exiger face à votre amour, bien au contraire. Je suis donc partie seule. Qu’importe ! Il m’arrive souvent d’aller contempler les tableaux de génie du trait sans personne. Cette exposition avait tout de même un petit rien différent. Les dessins érotiques de Rodin ont une saveur bien particulière : les couleurs des aquarelles, la fulgurance du trait… Il a dû désirer vraiment certains de ses modèles. Cela ne parle que d’animalité, de moiteurs, d’indécence, finalement de ce qui ...