1. Le sommeil des ours


    Datte: 31/01/2019, Catégories: fff, frousses, Collègues / Travail bain, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral init,

    ... je finis par saisir que la journée dans la clairière commençait rituellement par un bon bain dans le ruisseau, pour se débarrasser symboliquement de la fatigue du voyage. Et dans l’espoir d’entrevoir un ours à la pêche. J’avoue que le côté symbolique me passa bien loin au-dessus de la tête, mais ce bain inattendu eut au moins pour avantage de me réveiller complètement. L’eau glacée me laissa lucide, mais frissonnante, pour ne pas dire complètement frigorifiée. Léna, toujours protectrice envers moi, n’avait pas manqué de voir la chair de poule qui me couvrait de la tête aux pieds et les tremblements qui me parcouraient alors que je tentai de revenir à une température humaine. Elle s’empara d’une serviette et entreprit de me frictionner énergiquement en m’appelant « pauvre chaton ». Je grinçais mentalement des dents (et les claquais physiquement) en me disant qu’elles auraient pu y songer avant de me tremper dans l’eau glacée avant même que le soleil ne soit complètement levé. Heureusement, celui-ci ne tarda pas à pointer son nez au-dessus de notre petite clairière et ses rayons combinés aux bons soins de Léna eurent raison de mes tremblements. Pour se faire pardonner, Louise me concocta un petit déjeuner gargantuesque. Thé à la cannelle pour finir de me réchauffer, tartines de Nutella avec des vraies noisettes dedans, chocolat, confiture de mûres, sablés maison, que des bonnes choses. Pour digérer, Louise m’emmena en safari-photo. Elle s’était rarement séparée de son ...
    ... appareil photo pendant nos premières journées de marche, mais en se déplaçant en groupe il n’était pas évident de surprendre des animaux. Ce matin-là, nous n’avions pas besoin de nous presser. Nous nous assîmes sur un tronc, discutant à voix basse des différences entre la faune de ma Bourgogne natale et celles des forêts canadiennes. Nous n’avions qu’à attendre, et à nous faire discrètes. Nous vîmes deux geais bleus, une gélinotte huppée, plusieurs mésanges. Un écureuil vint presque à nos pieds, sans doute attiré par nos haleines parfumées au Nutella… De retour au camp et après une légère collation, il fut décidé que nous passerions le reste de l’après-midi à nous prélasser. Mais qui dit sieste au soleil dit crème solaire, et mes camarades ne semblaient pas résolues à me laisser m’en passer. J’aurais pu me sentir touchée de tant de considération pour mon « capital soleil », mais je savais bien que m’éviter les coups de soleil n’était pas tout à fait leur unique objectif. D’ailleurs, à ce stade des vacances, j’aurais été déçue si Léna n’avait pas sorti son flacon de crème. Léna avait décidé de commencer par les jambes et elle m’enduisit avec application les orteils un par un avant de masser longuement la plante de mes pieds, pendant que je soupirais d’aise. Elle remonta sur mes mollets, détendant chacun de mes muscles grandement sollicités par la marche des derniers jours. Alors qu’elle continuait sur mes cuisses selon mon anticipation, je remarquai que la texture de la crème ...
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