Lettres d'une femme mariée - 7
Datte: 04/02/2019,
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Collègues / Travail
... printanier. Elle voulait faire une surprise à l’homme qui partageait sa vie depuis seulement un an et cherchait pour cela une destination et une prestation qui réponde pleinement à cette attente. Très vite, Michel l’a complimentée sur son choix, et plus encore sur la chance de son mari d’avoir une femme aussi ravissante et aussi inventive. Je perçus très vite une certaine nervosité chez elle, qui paraissait l’instant d’avant aussi digne et impassible qu’une statue antique. Son air un peu figé s’est vite transformé lui aussi sous l’effet d’un sourire candide et radieux qui illumina soudainement son visage. — Vous le pensez vraiment ? Elle répondait avec ce désir évident d’être rassurée. Il semblait soudain que, derrière cette apparence de jolie poupée parfaite, il y avait comme une faille, une confondante absence de confiance en soi… — Vous êtes vraiment ravissante, et je pense que votre mari est le plus comblé des hommes de vivre aux côtés d’un être tel que vous, d’aussi agréable compagnie, et tellement attentionné.— Vous dites cela… mais vous ne me connaissez pas ! C’est curieux, car soudainement elle donnait l’impression de vouloir se défendre, comme si elle avait également quelque chose à prouver. Mais Michel a poursuivi ses compliments : — Ce que je connais de vous, c’est ce que je ressens… et ce que vous venez de me dire. Vous savez, il est plutôt rare qu’une jeune femme mariée fasse ce type de démarche. Le plus souvent, ce sont les maris eux-mêmes qui, conscients du ...
... privilège de vivre auprès d’une si jolie femme, multiplient les témoignages d’affection en venant me voir pour offrir la surprise d’un voyage en amoureux. J’imagine que votre mari vous offre bien d’autres témoignages d’attention… Elle baissa soudainement les yeux, semblant ne pas avoir de réponse, laissant désormais entrevoir de la tristesse. Il ne lui a pas laissé vraiment le temps de se ressaisir. — Excusez-moi d’être aussi direct. Je vous disais juste cela… Je ne voulais pas vous attrister. C’est curieux, parce que dès que je vous ai vue, je me suis dit que c’était de mon devoir d’apporter un peu de bonheur à une femme aussi exceptionnellement belle et précieuse que vous ; et c’est une démarche que je ne ressens pas que de façon professionnelle car, après tout, c’est mon métier que d’apporter à ma façon du bonheur aux gens qui viennent nous voir. Dès que je vous ai aperçue, j’ai cru lire en vous comme un désir, un désir absolu de plaire… qui n’était pas absolument comblé. C’est étonnant comment chez une femme aussi radieuse que vous, qui doit concentrer tous les regards, il y a ce fond d’incertitude et de tristesse, comme si vous doutiez constamment de vous-même ! Je ne savais pas s’il avait visé juste en lui parlant ainsi d’elle, mais c’est vrai que j’avais vécu à mon niveau la même impression… la proximité physique en moins ! D’autant plus qu’il s’était levé et s’était discrètement approché d’elle… — Je ne devrais peut-être pas vous dire cela, mais je suis tellement heureux ...