Lettres d'une femme mariée - 7
Datte: 04/02/2019,
Catégories:
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Collègues / Travail
... d’être auprès de vous maintenant… N’hésitez pas à vous confier ; il me sera plus facile de savoir ce qui vous convient vraiment. J’étais sans doute la seule à ce moment à percevoir la duplicité de son discours. La jeune femme, elle, semblait seulement et tout simplement bouleversée. — J’ai peur qu’il ne m’aime déjà plus ! Il est de moins en moins présent à la maison, et je le soupçonne déjà d’avoir des maîtresses… Je la devinai fragile, mais je ne devinai pas qu’aussi rapidement une femme puisse se livrer ainsi à un inconnu et éclater en larmes. Michel avait déjà extrait un mouchoir du boîtier de son bureau comme s’il avait anticipé sa réaction, et il le lui tendait, alors qu’elle ne semblait pas le voir, ni même distinguer s’il se trouvait près ou loin d’elle. Il a doucement approché ses doigts des siens pour lui présenter l’objet qui lui permettrait au moins d’épancher un instant sa tristesse et de retrouver un peu de dignité. Au lieu de prendre simplement le mouchoir, elle s’est agrippée à sa main comme à une bouée de sauvetage. Il y avait pour moi quelque chose de pathétique et d’un peu ridicule dans cette attitude, quand elle a approché son visage comme si elle voulait se moucher dans ses doigts. En vérité, elle semblait vouloir se cacher entre ses mains à lui, honteuse d’avoir été si faible. Son beau maquillage devait, il est vrai, être dans un triste état ! Au bout d’un certain temps elle s’est redressée, presque dignement, et s’est essuyé la figure afin d’en effacer ...
... toute trace disgracieuse. Lorsque Michel s’est placé derrière elle pour lui masser les épaules, elle s’est simplement laissé faire. Je savais qu’elle était désormais littéralement « entre ses mains » et qu’elle ne pourrait sans doute longtemps lui résister ; mais en avait-elle seulement l’envie ? Pour l’instant, elle voulait probablement encore qu’on la rassure, qu’on la réconforte… ce que mon séducteur avait très bien compris ! — N’ayez pas peur… ne craignez rien. Détendez-vous seulement… Personne ne peut venir vous déranger, personne n’entre jamais dans ce bureau sans que j’en aie donné l’ordre. Il lui a proposé à boire et elle s’est rabattue sur un whisky, ce qui m’a laissé penser que l’alcool devait lui apparaître aussi comme un refuge possible, et peut-être habituel… Il lui avait posé le verre sur le rebord du bureau. Déjà, elle avait absorbé une longue gorgée et restait là, le regard perdu, flottant sur le dessus du meuble, dont je me demandais si elle avait perçu la collection d’objets érotiques. Elle continuait à offrir ses épaules désormais nues, car il avait fait glisser chacune de ses bretelles, aux tendres flatteries de son hôte. Elle était comme une chatte qui s’abandonnait aux caresses de ses mains, mais aussi de ses mots : — Votre nuque est ravissante, et quand je vous regarde dans la position où je suis, j’ai une vue remarquable que vous ne pouvez, vous, que deviner. Il parvint ainsi une nouvelle fois à lui arracher un sourire, mais elle semblait toujours au ...