Moi, Marie-Cécile de La Tournelle
Datte: 05/02/2019,
Catégories:
f,
fh,
couple,
amour,
intermast,
conte,
prememois,
initfh,
... poser sur moi. Ce qui me laisse penser que je peux tout de même intéresser quelqu’un. Si ce quelqu’un se manifeste un jour ! Je suis prête, je vais devoir affronter le regard de Monsieur et Madame mes parents. Par précaution ou, avouons le, par peur du grand jugement, je me couvre d’un manteau. C’est mal les connaître ! Je suis face à eux, m’apprête à leur souhaiter une bonne soirée et filer quand j’entends : — Montrez-nous, Marie-Cécile, votre tenue ! Non pas ça ! Je pourrais répondre que je suis en retard mais mon côté bonne fifille reprend le dessus et j’ouvre mon manteau. Je vois mes chers parents virer au blanc. J’entends la voix rauque de ma mère dire : — N’est-ce pas un peu indécent, Marie-Cécile ?— Non mère, c’est très actuel, réponds-je. Je me félicite intérieurement de cette réponse. Je referme le manteau, embrasse mes parents déstabilisés par ma tenue et me sauve avant qu’on ne m’impose un changement de robe. Une fois dans ma voiture, je souffle de soulagement et démarre pour ce que j’espère, une nouvelle vie. En tout cas, j’ai les armes pour. J’arrive chez les parents d’Anne-Sophie. Je prends une grande respiration et m’avance vers la maison. Déjà pas mal de convives sont arrivés. Anne-Sophie dans sa robe rouge vient à ma rencontre. Elle me présente à ceux que je ne connais pas. On nous regarde avec une pointe d’envie. Nous discutons, nous restaurons. Je n’ai pas encore vu Pierre-Emmanuel, le frère d’Anne-Sophie qui est le « roi » de la fête. La musique se ...
... fait un peu plus forte et le salon se transforme petit à petit en piste de danse. En pleine discussion avec une amie, je vois un grand jeune homme venir vers nous. — Bonsoir Marie-Cécile. Pierre-Emmanuel. Mon Dieu qu’il a changé ! — Bonsoir Pierre, lui dis-je.— Tu es devenu une belle jeune femme. Je rougis, bien sûr ! Godiche jusqu’au bout ! — Tu viens danser ? Et me voilà dansant dans les bras de Pierre-Emmanuel avec ma petite robe sexy. Cela fait des siècles qu’un garçon ne m’a pas prise dans ses bras. J’apprécie. Je plais à mon cavalier et la réciproque est vraie aussi. La soirée passe, Pierre-Emmanuel ne me lâche pas, nous parlons ensemble, nous dansons, je suis bien. Je remercie intérieurement ma robe, elle est mon alliée pour la soirée, elle m’entrouvre une porte. Merci ma robe ! La soirée se termine, les convives partent les uns après les autres. Je m’apprête à faire de même. Pierre-Emmanuel me raccompagne à ma voiture. — Sois prudente ! Si tu ne fais rien mardi soir, peut-on dîner ensemble ?— Je n’ai que trois kilomètres, ça devrait aller. Ok pour mardi soir.— Je passe te chercher vers 19 h. Nous nous faisons la bise et je pars le cœur léger. Ma robe a fait tourner des têtes et j’en suis fière. Pierre-Emmanuel a toujours plus ou moins fait partie de ma vie et je l’ai toujours apprécié. Alors dîner avec lui me rend d’humeur joyeuse et pleine d’espoir sur mon avenir. Le lendemain matin, au petit déjeuner, ma mère me demande un compte-rendu de la soirée. Je finis en lui ...