1. Moi, Marie-Cécile de La Tournelle


    Datte: 05/02/2019, Catégories: f, fh, couple, amour, intermast, conte, prememois, initfh,

    ... annonçant mon dîner mardi soir avec Pierre-Emmanuel. À l’expression de son visage, je vois qu’elle prépare déjà intérieurement mon mariage. Mon père nous rejoint et sa chère femme lui annonce la bonne nouvelle. Je suis pour eux, le boulet de la famille, vingt-cinq ans et toujours pas mariée, je dois avoir une tare ! À 19 h tapantes, mardi, Pierre-Emmanuel sonne à la porte. Mes parents l’accueillent. S’ils avaient pu lui donner de l’argent pour qu’il les débarrasse de leur fille, je pense qu’ils l’auraient fait. Je les rejoins. J’ai évité pour cette soirée, la tenue officielle de la famille. J’ai opté pour une petite robe, certes classique, mais au-dessus du genou s’il vous plaît et avec un petit décolleté. Nous prenons congé de mes parents et nous nous retrouvons tous les deux. Il est évident que nous nous plaisons et qu’en prime nous apportons l’espoir à nos familles. J’ai fréquenté Pierre-Emmanuel deux longs mois avant qu’il ne se passe quelque chose entre nous. Oui, nous ne sommes pas des rapides chez nous, veuillez nous pardonner ! Un dimanche après midi, alors que nous nous promenons, Pierre-Emmanuel se tourne vers moi et me dit : — Tu me plais beaucoup Marie-Cécile, j’aime être en ta compagnie.— Moi aussi j’apprécie nos rencontres. Il s’avance vers moi et sa bouche s’empare de la mienne. Petite précision, je n’ai jamais embrassé un garçon. Oui finalement, j’ai peut être une tare ! Ma bouche s’ouvre sous ses lèvres, sa langue entre et se mêle à la mienne. Que c’est ...
    ... agréable ! Il s’arrête. Non ! Encore ! C’est bon. J’ai du temps à rattraper, moi, me dis-je. Et je prends possession un peu sauvagement de sa bouche. Je m’arrête simplement pour reprendre mon souffle. Il doit me prendre pour une folle. Il n’a pas tort. Il arrive à s’échapper au bout d’un petit moment de ma bouche gourmande et nous reprenons notre promenade main dans la main. Ça y est, je suis officiellement casée. Madame ma mère va faire une fête, depuis le temps qu’elle espère ce moment ! Cela fait six mois que Pierre-Emmanuel et moi flirtons ensemble. Nous nous embrassons goulûment à chaque fois que l’on peut. Nous ne pouvons faire que ça, en même temps. Nous n’allons pas plus loin. Nous devons arriver vierges au mariage. Ne dérogeons pas à cet impératif. Nous décidons de nous fiancer. Joie de nos deux familles. À nos âges, vous ne vous rendez pas compte, il est plus que temps de convoler. On a presque dépassé la date limite ! Nos fiançailles sont célébrées et la date du mariage est fixée trois mois après. Nos parents précipitent un peu les choses certainement par peur que nous changions d’avis. Ce qui n’est pas le cas puisque nous nous aimons sincèrement. Les préparatifs du mariage nous prennent beaucoup de notre temps libre et nous avons hâte que tout soit fini. Un après-midi, deux mois avant que nous convolions, nous sommes seuls chez moi, dans ma chambre de petite fille, à nous embrasser sur mon lit une place. Pierre-Emmanuel a les mains baladeuses. Mon côté sage me fait ...
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