Mon enfer (7)
Datte: 07/02/2019,
Catégories:
Divers,
... Il a si bien compris qu’il s’applique et qu’il se tortille comme un ver. Son déhanché laisse présager du bien que je lui fais. C’est à son tour de gémir doucement alors que je suce en tournant avec ma main cette chose qui se cabre dans ma paume. Maintenant il m’appuie sur la tête comme pour s’enfoncer davantage dans ma gorge et je laisse aller la musique. Quand la baguette est secouée de spasmes, je ressens chacun d’entre eux et la première giclée ne me surprend qu’à demi. Puis d’autres saccades font suite à celle-là ! Combien ? Je n’en sais rien, ne compte pas, mais je ne recrache pas le venin de cet homme, le remerciant de cette façon de tout ce qu’il vient de me donner. Pourtant mon cerveau m’envoie encore des signaux, me laisse entendre que je ne suis rien d’autre qu’une salope qui aime baiser, que je peux encore et encore faire l’amour ou me laisser baiser. Il me rappelle, pour le cas où je voudrais l’oublier, que c’est bien moi qui aie ouvert le bal et entrainé la danse primaire. Je suis en quelques heures, devenue une cochonne qui s’envoie en l’air avec son passé. Un clin d’œil certain à ces années mortes pour de bon, mais qui néanmoins voudraient ressurgir du néant. Je bois jusqu’à la dernière goutte de ce nectar masculin. Il est heureux et se laisse faire comme un gamin. Ma langue pourchasse la moindre trace de ce liquide épais qui perle encore au bout de son gland. Et Alain me lisse la chevelure, les yeux mi-clos. Nous sommes bien, nous sommes calmés. Le temps n’a ...
... pas de prise sur nous. C’est juste que je ne veux en aucun cas, revenir à la réalité tellement plus terre à terre et que je sais déjà, que la première parole rompra le charme de cette soirée. La mauvaise conscience aura vite fait de gagner du terrain et de polluer mon esprit si j’ouvre, la bouche pour parler. Mais j’ai bien peur que si c’est lui qui ouvre la sienne, l’effet soit identique. Alors je souhaite muettement qu’il la boucle et je fais de même. — oooOOooo — C’est le frais de la nuit qui nous réveille. Je me blottis contre son corps et je sais, d’instinct qu’il ne dort pas. L’ai-je réveillé ou à t-il simplement veillé sur mon sommeil à moi ? Je lui sais gré de n’avoir pas tenté de dire quoi que ce soit. Ses bras m’entourent et je me sens moins refroidie. Le problème dans ce genre de situation, c’est que ses mains, dont il se sert pour m’accueillir plus fortement contre lui ne peuvent en aucun cas restées longtemps inactives. Leur seule préoccupation est ma peau, mes pores, et elles se font papillons doux qui virevoltent sur mes hanches. Je commets l’erreur de me retourner, pour avoir le dos contre sa poitrine d’homme. Et le dard tendu à nouveau se glisse entre mes fesses. Je me colle plus fortement à lui comme pour lui interdire son mouvement circulaire qu’il esquisse avec sa baguette. Et le résultat est désastreux. C’est le long de mes fesses que la queue se faufile maintenant. Il donne de légers coups de reins, et comme par magie la pointe de la bite se concentre ...