Belladone, aux vénéneuses séductions !
Datte: 08/02/2019,
Catégories:
fh,
ff,
prost,
caférestau,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Oral
69,
mélo,
portrait,
policier,
bourge,
... redditions, minaude-t-elle en posant sa main sur celle du commissaire. Une amère mélancolie combinant de confuses langueurs à des regrets inexprimables opprime soudainement la radieuse Aurore. La sensation est si intense qu’un vertige l’étreint et fait palpiter son sein. Cela provient-il des imaginations qu’a réveillées Lescroq en lui résumant les frasques de sa belle-fille ? Cette défaillance ne serait-elle pas plutôt due aux étouffantes chaleurs de ces nuits orageuses, lourdes et harassantes qui ne lui procurent qu’un repos agité, transpercé de suffocations, d’abondantes suées et de cauchemars indus ou encore, à l’inverse, à la douceur rafraîchissante du souffle d’air qui vient la caresser, déjà moite, sous sa trop légère toilette ? Elle prend soudain conscience de l’indécence de cette tenue comme de l’audace de son geste ; mais loin de la calmer, ce constat l’étrangle de l’envie extravagante de se dévoiler totalement et de parader toute nue devant son hôte, bien que ce désir saugrenu et proscrit l’indigne. Lui aussi s’embrouille, et affronté à la sensualité enivrante que déploie son interlocutrice, présage qu’il ne saura feindre longtemps l’indifférence. Et pourquoi d’ailleurs résisterait-il à cette belle femme mûre qui semble toute prête à s’offrir ? Quand elle retire sa main, la sienne la poursuit, et après avoir plané, encore hésitante, une seconde au-dessus de ses jambes, elle s’abat presque par inadvertance sur son genou qu’elle caresse nonchalamment. Cette main ...
... posée sur sa cuisse, à la limite de l’étoffe, achève d’affoler madame Haas. Jamais elle n’a ressenti ce tumulte qui sourd de partout, de son cœur qui s’emballe, de sa poitrine qui s’effare, de ces yeux qui divaguent, de son sexe – de son sexe surtout – qu’elle sent fondre en libérant une infamante bave et qui pulse de crispantes ondes d’exaspération à travers tout son abdomen. Elle ignore ce qu’elle fait. Il lui semble vouloir écarter la patte importune, mais dans une affreuse maladresse c’est le tissu qu’elle remonte sur sa jambe nue, de plus en plus nue. Son regard mourant de biche aux abois croise alors celui de son tout nouvel adulateur plein de fervent enthousiasme et embué de concupiscence. Voilà une éternité qu’on ne l’a pas admirée avec cette convoitise qui la pose plus en femelle alléchante qu’en épouse convenable et en digne dame. Dès lors elle chavire, c’est trop bouleversant. Elle comprend qu’elle est sur le point de s’abandonner et ne parviendra pas à se regimber. Pour comble, lorsque sa main à elle, la traîtresse, se porte à son sein dans l’intention d’en réprimer les désarrois qui lui font battre la chamade, elle accroche, bien involontairement, le col de sa nuisette de manière à l’ouvrir et découvrir un téton turgide, fier et dressé. Un grand spasme, celui qui clame les exigences de ses chairs, la secoue et l’anéantit. Son vague malaise et sa tenue ont été les préalables fortuits de ce qui, chaque seconde davantage, l’entraîne sur une pente inexorable. Encore ...