1. Belladone, aux vénéneuses séductions !


    Datte: 08/02/2019, Catégories: fh, ff, prost, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Oral 69, mélo, portrait, policier, bourge,

    ... tandis que la friponne, loin de s’abandonner, se débat et se libère. S’engage alors entre eux une empoignade voluptueuse, âpre et muette. Elle se bat, vraie féline, toutes griffes et dents dehors et lui fait chèrement payer des abstinences et frustrations dont il n’est en rien responsable. La tigresse déploie toute sa vigueur, et survoltée ne se borne pas à se protéger mais attaque, le repousse et l’attire conjointement. Les corps roulent, se heurtent et se nouent, les membres s’enlacent et se délacent, les essoufflements se mêlent. S’organise ainsi le plus sensuel des ballets, un grand tohu-bohu de chairs, de bras et de jambes. Il aime cette combativité dans laquelle il devine que la coquine accorde ses convoitises interdites au remords d’y céder. Ce pugilat charnel s’éternise et les voilà en sueur, tous deux, la peau engluée par leur effort comme leur fièvre. Les muscles maintenant oints par l’onguent de leur sudation s’embrassent mais glissent, échappent aux mains qui voudraient les immobiliser. Par moments il happe un sein fugitif, elle palpe un pénis incandescent, du bout des doigts ou des lèvres. Ils exhalent ainsi de nouveaux relents qui s’amalgament aux remugles échappant aux draps ouverts, témoins indiscrets des songes et troubles nocturnes de l’adorable perverse. Le combat se fait pugnace mais sans violence, même si à l’occasion elle ne dédaigne pas l’écornifler, lui, d’un léger coup de griffe. Les lutteurs s’affrontent en force, dans des gestes amortis, de ...
    ... manière à profiter chacun des plénitudes charnelles de son adversaire. La garce se défend si ardemment qu’il en vient à douter de sa volonté de se livrer. C’est à son tour de se rasséréner en lisant dans ses pupilles dilatées une folle ivresse doublée d’une exquise détresse, dans le rictus de sa bouche un indomptable appétit carnassier. Leurs souffles se font halètements sonores. Les effleurements humides de la peau de son partenaire massant les douceurs de son ventre, le creux de ses lombes ou la suavité de son entrecuisse galvanisent Aurore. Il lui semble que son organisme se distend et s’étire, qu’elle subit l’équivalent d’une métamorphose qui extrait un papillon de l’exiguïté de sa chrysalide pour lui permettre de gonfler ses ailes. Et avec toujours plus d’énergie, les corps, inondés par leur transpiration, s’étreignent, dérapent et patinent, se lient et se dénouent. Confiante dorénavant dans ses pouvoirs de fascination, exsudant un odorant bouquet de senteurs aphrodisiaques, lovant sa moite nudité autour de sa proie, la polissonne se mue en ondoyante couleuvre. Lui enfin, le premier, baisse les armes, toutes sauf une : sa flamberge dégainée sur laquelle la ménade frénétique vient ajuster son étroit fourreau. Elle agite ensuite l’arrogance de son poitrail au rythme de ses soubresauts, se démène, se resserre et se convulse sur cette rapière qui l’écartèle, se cabre dans le délire de ses jouissances. D’un geste rageur, elle défait sa natte et déploie l’éventail de sa dense ...
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