1. Peau de bique


    Datte: 11/02/2019, Catégories: fh, voisins, lunettes, sales, intermast, Oral pénétratio,

    Mélanie Lounin venait de fêter ses cinquante ans en famille, une fête triste qui lui avait fait prendre conscience de cette solitude infernale. 25 ans de célibat, la moitié de sa vie en somme, elle avait l’habitude de se retrouver seule tous les soirs, elle retrouvait ses chiens, elle se cuisinait des petites gâteries avant de se faire une bonne soirée télé ou de se consacrer à sa broderie. Puis venait ce moment triste où elle se retrouvait dans ce grand lit froid. Elle dormait peu, elle se réveillait de bonne heure pour faire son ménage avant de prendre le bus pour aller au travail. Elle travaillait aux archives départementales, elle bossait plus que ses collègues et c’était une des raisons pour lesquelles ceux-ci ne l’aimaient guère. Elle n’avait pas d’amis, juste quelques connaissances, des gens que l’on rencontre parce qu’il faut bien faire des courses et vivre en société. Elle manquait d’amour mais ne s’en rendait pas compte. Le mot « amour » la mettait mal à l’aise et la ramenait toujours à des épisodes douloureux de sa jeunesse. À cet homme qu’elle avait aimé et qui l’avait tant fait souffrir. Elle n’était pas vraiment belle, il n’était pas vraiment laid. Il était chauffeur-livreur chez un traiteur, elle avait cru que ça pourrait coller entre eux deux. Ils avaient vécu presque deux ans ensemble jusqu’à ce jour fatal où il l’avait méchamment humiliée après l’avoir trompée et bafouée. Depuis un certain temps, ça n’allait déjà plus très bien entre eux deux. Mais ce ...
    ... jour là, elle s’était repliée sur elle-même. Elle aurait pu refaire sa vie, trouver quelqu’un de mieux mais la peur et le dégoût lui firent choisir la voie de la solitude. Ces derniers jours passés en famille l’avait mise mal à l’aise, en particulier cette cousine qui s’était remariée. Il n’y avait pas un moment dans la journée où ces deux là n’étaient pas en train de se bécoter, de se coller l’un à l’autre, de se tripoter. Françoise avait à peu près son âge et son conjoint, un tout petit peu moins. À cet âge là, elle trouvait ça obscène de se tripoter, on aurait dit deux adolescents. À chaque fois qu’elle les voyait, elle préférait détourner le regard ou sortir de la pièce. La nuit précédent son départ, elle s’était mise à pleurer, pas à cause de ses chiens dont la voisine s’occupait et dont elle avait eu des nouvelles rassurantes. Non, si elle pleurait cette nuit-là, c’était parce qu’elle venait de se rendre compte qu’elle était jalouse des deux autres, jalouse de cet amour, jalouse de ces contacts incessants. Cette chose là lui manquait. Revenue chez elle, elle décida de prendre quelques jours de vacances supplémentaires, histoire de faire le point sur elle-même. De toute façon, ses vacances, il fallait qu’elle les solde, sinon elle allait encore les perdre, elle n’était jamais en avance pour ces choses là. Elle venait à peine de téléphoner pour formuler sa demande qu’elle regretta cette décision. Déjà que les week-ends étaient pour elle un calvaire mais là, sept jours ...
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