Peau de bique
Datte: 11/02/2019,
Catégories:
fh,
voisins,
lunettes,
sales,
intermast,
Oral
pénétratio,
... qu’elle regrettait surtout c’est de ne pas avoir provoqué d’autres rencontres, sa vie sexuelle lui semblait redoutablement vide. Du coup, elle était souvent condamnée à se libérer par elle-même, quand la tension devenait trop forte : Elle se branlait dans son lit comme on dit vulgairement. Mais devait-elle en avoir honte ? Elle était convaincue que la plupart des femmes dans sa situation devaient un jour ou l’autre en passer par-là. Mais, probablement par pudeur, elles préféraient ne pas en parler. Elle se demanda un instant si elle ne pourrait pas, malgré tout, recontacter ce moustachu, Maurice qu’il s’appelait, parce qu’après tout, marié ou pas. Seul le contact physique lui importait, en fait. Elle n’était pas comme sa cousine, elle ne cherchait plus le grand amour. Le dénommé Maurice habitait une ville voisine, elle rechercha son nom, fut sur le point de composer le numéro puis décida de n’en rien faire. Non, trop tordu comme histoire. Mieux valait peut-être chercher ailleurs, plutôt dans son entourage immédiat. Au boulot ? Mais qui au boulot ? Tous trop jeunes ou trop mariés ou trop indifférents. En 27 ans de bons et loyaux services, pas une fois elle ne s’était faite draguer sur son lieu de travail, un record pour une femme physiquement acceptable… à moins qu’elle n’aie rien remarqué ! Alors ce n’était pas maintenant, à son âge, qu’ils allaient tous se décider à lui sauter dessus. Bon, sinon au village, parmi ses voisins. En dehors du travail c’était ça son entourage ...
... immédiat. Il y avait bien Pierrot, il l’avait asticotée plusieurs fois alors qu’elle allait chercher son journal. Mais c’était un pilier de bar et, en fin de matinée, il était souvent saoul. Et puis aussi le petit Michel avec sa casquette, mais elle ne se voyait pas non plus avec un homme plus petit qu’elle. Et pourquoi pas Monsieur Cabus ? L’idée se fit tout d’un coup lumineuse dans sa tête. Elle en fut même excitée comme une puce. Monsieur Cabus, Tourbignole comme l’appelaient les gens du coin, était un vieux hippie sur le retour qui squattait depuis longtemps une piteuse fermette à deux pas de chez elle. Il élevait des chèvres et faisait des jardins. On le voyait passer dans le village avec ses longs cheveux et sa barbe hirsute, il devait bien avoir la cinquantaine, oui, la cinquantaine bien tassée avec sa barbe poivre et sel. Les commerçants du village avaient toujours une petite remarque désobligeante à son égard, un peu d’humour pour faire sourire la clientèle. Il faut dire qu’il ne se passait pas grand chose au village ! Tout le monde s’accordait à dire qu’il fumait des substances illicites, qu’il en faisait même pousser dans sa serre. Souvent les gens l’apercevaient dans les prés, penché en avant, revêtu de sa peau de bête, il cueillait des plantes et se voulait à moitié guérisseur, mais peu de villageois se risquaient chez lui pour quémander ses remèdes. « En tout cas, il se lave pas, il est sale, il pue le bouc », c’était l’idée qui revenait le plus souvent, suivie ...