1. Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps


    Datte: 11/02/2019, Catégories: fh, amour, volupté, intermast, Oral pénétratio, mélo,

    ... dans le sud-ouest. Il lui parlait sans la quitter des yeux, elle se laissait bercer par la voix grave et douce. — Et vous ne vous êtes pas marié ? Pourtant, pendant vos études, les rencontres n’ont pas dû manquer.— Pendant plusieurs années, j’ai fréquenté et même vécu avec Michèle, une amie. Un jour elle m’a annoncé qu’elle me quittait, et que je ne devais chercher ni à la revoir ni à savoir pourquoi. C’était il y a 2 ans. Je n’ai su que plusieurs mois après, par un mot de sa mère, qu’elle était décédée, des suites d’un cancer du pancréas, foudroyant. Elle me transmettait une lettre de Michèle, qui m’expliquait qu’elle ne voulait pas que je la voie malade et que c’était l’unique raison de son départ. Elle me souhaitait bonne chance pour la suite de ma vie. Je n’ai rien pu savoir de plus, ni où elle était enterrée, ni comment s’étaient passés ses derniers jours. Fidèle à sa promesse sa mère n’a rien voulu me dire.— C’est pour cela que vous avez quitté Lyon ?— Entre autres raisons, oui. Je ne voulais plus rester dans cette ville ou nous avions été si heureux tous les deux. J’ai longtemps attendu qu’elle revienne. Maintenant c’est fini.— Je suis désolée pour vous.— Le temps efface bien des peines, vous en savez quelque chose, vous aussi. Cela a même dû être pire, vous étiez bien plus installés dans la vie.— C’est vrai, le temps efface, ou au moins estompe les moments douloureux. Les amis aussi comptent beaucoup dans ces moments-là.— Encore faut-il en avoir, des vrais, bien ...
    ... sûr. Les relations mondaines, comme je les appelle, ne sont d’aucun secours.— Vous avez des amis dans la région ?— Non, et vous ?— Peu, mais des vrais. En fait c’est une amie, et son futur mari. Ils m’ont beaucoup aidé ces derniers temps.— Vous aviez des problèmes ?— J’étais en train de me renfermer sur moi-même et ne voyais plus personne. Ils m’ont fait sortir de ma coquille. Le repas commença très bien avec la terrine, continua sur la même voie avec les truites, et se termina avec un splendide gâteau. Le vin aidant, ils se détendaient tous les deux, et leur conversation était plus libre. — Voulez-vous que je vous emmène à la pèche dimanche prochain ? Comme ça vous pourriez voir comment se pratique la pêche au fouet.— Je ne vais pas faire fuir le poisson ?— Pas si vous faites ce que je vous dirai.— À quelle heure partez-vous ? Pas trop tôt, j’espère.— Non, vers les dix heures. Je suis un peu flemmard en ce moment. Si Dady était là, il me sortirait du lit vers cinq heures.— D’accord je viens, mais j’apporterai le pique-nique.— Si vous voulez. Léger parce qu’il faudra le porter. Nous irons sur un petit torrent que l’on m’a conseillé.— Donc, chaussures de marche si je comprends bien ?— C’est ça, pantalon pour protéger les jambes, des vêtements qui ne craignent pas les ronces surtout. Nous risquons d’en trouver.— Des bottes ?— Non sauf si vous avez des cuissardes, ce dont je doute. L’eau passerait par dessus vos bottes, vous resterez sur le bord.— J’ai bien des cuissardes, mais en ...
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