1. Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps


    Datte: 11/02/2019, Catégories: fh, amour, volupté, intermast, Oral pénétratio, mélo,

    ... d’après-midi, lorsqu’il lui avait donné la rose, aucun des deux ne voulait rompre le charme. — Si je vous invitais à dîner un soir vous accepteriez ? Demanda Nicolas en regardant devant lui.— Je crois que oui, souffla-t-elle. Le silence se réinstalla entre eux deux. Chacun pensait à cette sensation de bien-être, de plénitude qu’il ressentait au contact de l’autre. — Si je vous dis ce soir, vous dites toujours oui ?— Je crois.— Voulez vous que je vienne vous chercher ?— Je n’habite pas ici mais à une dizaine de kilomètres.— Je sais. Vous croyez que cela m’arrêtera ?— J’espère que non. Sauf si vous êtes à pied. Mais comment savez-vous où j’habite ?— N’oubliez pas que je suis notaire. Ces gens-là savent tout.— Et si je n’étais pas libre ?— Quand ? Ce soir ?— Non. Jamais libre. Si j’étais mariée ?— Je sais aussi que vous ne l’êtes pas. Maître Cassian m’a raconté votre histoire. Vous oubliez que c’est lui qui a réglé la succession de vos parents.— J’avais complètement oublié. Voyez-vous ce sont des détails dont on se passe facilement.— M’en voulez vous d’avoir remué tout cela ?— Non c’est ma vie. Je ne peux rien y changer. En disant cela elle s’était retirée de la fenêtre et regardait gravement son vis à vis. — Souriez, lui dit-il. Cela vous va si bien. Et je n’aime pas voir de si beaux yeux pleins d’eau.— Ça viendra, dit-elle, ne vous inquiétez pas. Mais on ne se défait pas de certaines choses aussi facilement que ça.— J’imagine.— Bien, voulez-vous signer le bail ce soir ? Nous ...
    ... avons le temps de passer à l’agence. Comme cela vous ne serez pas obligé de revenir une autre fois.— Vous ne voulez plus me voir ? Déjà ?— Laissez-moi le temps d’en décider.— Mais pour ce soir ?— Est-ce bien raisonnable ? Nous ne nous connaissons pas. Ou si peu. Enfin moi, en tout cas, je ne sais rien de vous. Et si vous n’étiez qu’un courre-jupon ?— Alors vous ne risqueriez rien, vous êtes en pantalon.— Je ne sais rien de la pêche à la truite, et vous ne savez rien de ce que j’aime.— Nous nous apprendrons plein de choses l’un sur l’autre. Acceptez, je vous en prie. Il avait l’air si malheureux qu’elle ne put lui dire non, qu’elle éclata de rire. — Soit. Je veux bien. Mais à une condition : je veux pouvoir rentrer chez moi quand je vous le dirai. Me ramènerez-vous ?— Je vous le promets. Soyez sans crainte.— Alors j’accepte.— Vers vingt heures cela vous va ?— Oui. Ils quittèrent l’appartement. Sur le chemin de retour à l’agence, le cœur d’Aline battait fort. Elle eut peur que Pierre ne s’aperçoive de son état. Mais il ne fit aucun commentaire, ni pendant la signature du bail, ni après que Nicolas s’en fut allé. — Je te souhaite une bonne soirée Aline, et encore toutes mes félicitations. Elle ne sut si c’était pour les affaires ou autre chose. Et se garda bien de le demander. 10 Vers 20h Nicolas sonna au portail de la maison d’Aline. Ils décidèrent d’aller dîner à quelques kilomètres de là, dans un hôtel-restaurant qu’il connaissait un peu, et où surtout ils ne risquaient pas de ...
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