1. Les sabots de Val


    Datte: 12/02/2019, Catégories: h, hh, cérébral, miroir, pied, chaussures, hféminisé, Oral fantastiqu, Masturbation

    Le train était enfin arrivé en gare et Valéry sortit prestement, un paquet sous le bras. Le quai était presque désert en ce vendredi pluvieux de juin 1996. Quelques heures plutôt, il avait arpenté les rues commerçantes à la recherche d’une paire de sandales à semelles de bois, dont le dessus était fixé par des clous. Il était passé plusieurs fois devant l’étalage extérieur du magasin Swift. Il y avait là différentes sandales ou mules exposées et celles qu’il avait repérées trônaient à côté d’autres paires de chaussures à talons hauts, semelles plateformes ou compensées. Mais il n’avait pas envie de se rendre dans ce magasin. Quelques jours plutôt, il y avait déjà acheté un cadeau pour l’anniversaire de sa blonde Bénédicte. Et, s’il retombait sur la même vendeuse, elle se poserait des questions. En vérité, cela n’avait aucune importance mais il ne s’en rendait pas encore compte… Valéry avait donc marché de long en large, d’un côté à l’autre des rues, sur des trottoirs fleuris d’échoppes diverses, jetant un regard qu’il pensait discret sur les étals et les vitrines de chaussures. Mais aucun de ces magasins, Swift excepté, n’exposait l’article qu’il convoitait : une paire de sandales-sabots avec un dessus noir ou blanc fixé par des clous dorés sur une semelle de bois. Les orteils étaient dégagés, malgré un dessus très haut et une bride arrière qui enserrait la cheville. Il pestait intérieurement. Des dizaines de filles en portaient, il devait donc être possible d’en trouver ...
    ... quelque part, à moins que la mode n’en soit déjà passée ? Peut-être que ces filles qui faisaient claquer leurs talons de bois, attirant le regard sur les clous dorés et sur leurs orteils vernis, avaient acheté leur paire de sabots durant les soldes de juillet ’95 ? Et que la plupart d’entre elles en portaient encore cette année ? Ce n’était pas impossible… Après diverses hésitations, il entra dans une première boutique. Il donna une description brève de ce qu’il recherchait et de ce qui devait, en théorie, être les desiderata de sa copine : une paire de sandales à semelle de bois avec un petit talon. Valéry était mal à l’aise en faisant sa demande et les vendeuses le remarquèrent. Évidemment, on n’en avait pas ou on n’en avait plus, pourtant on en avait eu. Mais on avait autre chose, dans le même genre, et ça plairait certainement tout autant à sa copine. Sans aucun doute, mais ça ne lui plaisait pas à lui ! C’était le contact des semelles de bois et du cuir sur une plante de pied nu qui lui importait, le reste ne comptait guère. Il fallait donc chaque fois se retrancher derrière le choix implacable, théoriquement prescrit par Béné, des semelles de bois ou rien… Il quitta donc ces vendeuses hostiles toujours dans un esprit de défaite. Il repassa par deux fois devant la vitrine de Swift, jetant quelques coups d’œil rapides, mais sans doute peu discrets, sur les chaussures exposées à l’étalage. Il en était de plus en plus certain, il n’y avait que là qu’il en trouverait. Il tenta ...
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