Acte 1
Datte: 13/02/2019,
Catégories:
fh,
théatre,
La scène est à Paris dans la seconde moitié du XVIIe siècle.Le style de cette pièce de théâtre essaye de reproduire la langue de l’époque (règne de Louis XIV), donc celle de Molière, de Madame de La Fayette… Personnages : Dans la chambre du Marquis de Saint-Aubin. Un lit à baldaquin dont les rideaux sont restés ouverts, au fond de la pièce, une petite porte, à droite une porte plus importante donnant accès aux autres appartements de la demeure. Scène 1 : Marquis de Saint-Aubin – Louise du Bois Le Marquis De Saint-Aubin et Louise Du Bois sont couchés, nus sur le lit, ils font l’amour passionnément. La jeune femme et le jeune homme obtienne une jouissance coïtale. Ils reprennent leur souffle l’un contre l’autre. Le Marquis De Saint-Aubin, caresse voluptueusement le sein de sa maîtresse. MARQUIS DE SAINT-AUBIN – C’est toujours un plaisir de faire l’amour avec vous, ma chère Louise. Vous êtes si réceptive, si entreprenante également. LOUISE DU BOIS – Il faut que je vous l’avoue, j’aime faire l’amour… Ce ne sont pas les paroles d’une femme honnête n’est-ce pas ? Certains hommes disent qu’une femme ne peut pas ressentir du plaisir dans les choses du corps. Mais à vous je peux bien le dire, cher Marquis, vous êtes mon amant et non mon mari. MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Votre mari, mon ami le Chevalier du Bois, ne serait-il pas à la hauteur de votre ardeur ? LOUISE DU BOIS – C’est le moins qu’on puisse dire. Bien sûr il me baise, mais bien mollement. Il n’est pas sans connaître une ...
... seule position en amour (une de ses anciennes maîtresses me l’a affirmé), et pourtant avec moi, voudrez-vous le croire, je suis dessous et lui dessus ? Le scénario est toujours le même. Il ne m’a jamais vue totalement nue. Je vous assure, il se contente de remonter ma chemise jusqu’à la taille, il fait sa petite affaire puis s’affale à côté de moi en ronflant, me laissant insatisfaite et sans pouvoir m’endormir. (À part) Je ne vais pas tout de même lui avouer que pour obtenir un minimum de plaisir, je suis obligée de me branler la vulve et le clitoris après les assauts de mon mari. MARQUIS DE SAINT-AUBIN – J’ai du mal à le croire. LOUISE DU BOIS – Sinon, pourquoi diantre prendrais-je un amant ? MARQUIS DE SAINT-AUBIN, (lui baisant le bout des seins) – Moi qui ne peux me passer de vous caresser les seins, tant ils sont beaux, ronds et doux au toucher. Votre corps est délicieux et ce serait péché de ne pas remercier Dieu de vous avoir donné tant d’attraits. Oui, j’aime ôter votre chemise pour découvrir toutes vos beautés, de vos tétins à votre motte de poils blonds. Ce duvet si soyeux qui dissimule votre gentil con. Ombragé qu’il est de poils follets, il est si mignon, si joli. J’aime le regarder, le contempler, le mignarder, le lécher, le baiser, votre petit con. Sa bouche vermeille a l’art de faire dresser mon vit. Il produit sur moi des effets étonnants faisant ressusciter la chair. Voyez par vous-même (il montre ostensiblement son sexe qui commence à rebander). Et votre joli ...