1. Acte 1


    Datte: 13/02/2019, Catégories: fh, théatre,

    ... trésors, je ne vous dit que cela. Je les sens qui durcissent sous ma main, sous ma bouche. CHEVALIER DU BOIS – Certes, j’avoue qu’ils sont magnifiques. Leurs formes et leur fermeté sont assez exceptionnelles. Même chez les plus sublimes ribaudes de Madame Limer, on ne trouve de beautés avec une telle charnure. Pourtant ses pensionnaires sont de première qualité et forts jeunes. Elles ont la peau fraîche, non encore altérée par le labeur de donner du plaisir aux hommes. MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Oui, mais voyez-vous, les catins comme les pensionnaires de Madame Limier, sont soit forts jeunes et sans grande expérience pour vous donner du plaisir, soit plus vieilles, connaissant leur métier sur le bout des doigts, mais le corps déjà flétri et portant toutes les maladies du siècle, à commencer par le mal de Gêne… Non je préfère frayer avec des charnures plus saines. Car voyez-vous, ma partenaire est une experte des jeux de l’amour, toujours enthousiaste pour une agréable joute. Elle aime les positions les plus mystérieuses, tant et si bien qu’on ne peut se lasser de la baiser toute une nuit durant. Mais regardez bien son corps, je ne peux vous proposer de la baiser, mais voyez mon ami, je ne peux faire moins pour vous. Contemplez ce ventre, plat comme une limande, un corset, même des plus sérés ne saurait lui rendre la taille plus fine. Qu’en dites-vous mon ami ? CHEVALIER DU BOIS (caressant le ventre) – Et d’une douceur exquise. MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Et cette petite toison ...
    ... blonde, comme celle que vous voyez entre ses jambes, qu’en pensez-vous ? N’est-ce pas mignon, n’est-ce pas divin ? CHEVALIER DU BOIS – Certes, jamais je n’en ai vu de si clair. Me permettez-vous Marquis ? (Il approche la main) MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Faites, mon ami, faites. Je vous dois bien cela, et ma maîtresse aussi. (À part) Je le savais benêt, mais à ce point-là tout de même, j’étais loin de me douter. Je baise sa femme, je la dénude devant lui et il croit avoir la bonne aubaine de peloter une inconnue. La scène est cocasse. En plus, il raconte ouvertement qu’il va voir les ribaudes sans savoir que sa femme l’apprend. Encore qu’elle doit bien s’en douter. Le Chevalier caresse la chatte de la charmante inconnue. Elle gesticule un peu, mais ne dit mot de peur d’être découverte. MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Retournez-vous ma mie, que notre ami puisse admirer votre magnifique cul. Le Marquis fait rouler le corps sans défense, tout en faisant attention de ne pas dévoiler le visage, pour montrer de divines fesses au chevalier. CHEVALIER DU BOIS – Oh ! Sublime derrière ! Oh ! Quelles belles rondeurs ! Comment se fait-il que ma femme ne puisse pas en avoir autant. Si c’était le cas je n’irais pas voir ailleurs. Encore, qu’elle est si froide qu’un homme ne saurait éprouver le moindre plaisir avec elle. Aussi je suis sans crainte sur sa fidélité ; avec elle je ne risque pas d’être cocu. Mais tout de même, tant de beauté, de tels nichons, de tels poils au bas du ventre et un tel cul, je ...
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