Solange et Cécile - Chapitre I - Histoires de Sexe

Solange et Cécile - Chapitre I

... s’assoit sur le lit à côté de moi, me fait allonger sur le ventre, me caresse doucement les fesses. — Tu le gardes cinq à dix minutes, tu vas te soulager dès que tu n’y tiens plus. Effectivement un quart d’heure après me voilà débarrassée, libérée et heureuse d’un dénouement facile et indolore. Je retourne la trouver pour la remercier et l’embrasser. — Merci de tes bisous, ma chérie, mais comme je te l’ai suggéré c’est à charge de revanche. Maintenant ma consultation n’est pas terminée, ajoute-t-elle en riant. Il n’est pas indiqué de renouveler cette opération trop souvent car l’intestin s’y habituerait. Il faut en outre des habitudes alimentaires très variées, et aussi prendre de l’exercice. Je n’ai plus l’âge de faire du jogging, mais pour toi ce serait excellent. À tout le moins, aller marcher comme nous l’avons fait chaque jour, et faire les courses, à pied bien sûr, et le ménage dans la maison, travailler dans le jardin, regarde-moi ! Ce disant elle se frotte le ventre en riant, pour montrer combien elle en a peu. Elle ajoute : — Et je ne porte pas de gaine, moi ! Quelques jours plus tard Solange m’annonce qu’elle me laissera seule le lundi suivant. Je n’ose lui demander pourquoi et elle ne m’en dit pas plus. À la veille de son départ, elle me déclare : — Geneviève t’invite à déjeuner, demain. Tu sais qu’elle n’ouvre pas sa boutique le lundi. Nous avons pensé que tu préférerais ne pas être seule ce jour-là. Qu’en dis-tu ?— Oui, j’en serais ravie.— Passe-lui un coup de ...

... fil pour confirmer, s’il te plaît. Le lendemain je me rends chez Geneviève, avec un peu de retard. À peine la porte franchie, j’ai la surprise d’entendre les voix de Françoise et Alice dans le salon. Bises générales et nous passons à table. Geneviève s’est efforcée de nous gâter mais je note qu’elle n’est pas aussi bonne cuisinière que Solange. Toutefois l’ambiance est joyeuse et animée. Je constate avec un certain soulagement que je ne suis pas trop le centre d’intérêt, bien qu’elles soient toutes très souriantes et affectueuses avec moi. Nous passons au salon pour déguster un bon café. Je suis assise dans le grand canapé, entre Françoise et Geneviève, laquelle me demande au milieu du brouhaha des conversations croisées : — Comment ça se passe avec Solange ? As-tu déjà reçu la fessée ? J’éclate de rire en fixant Geneviève, persuadée d’une plaisanterie, mais celle-ci semble attendre une réponse sérieuse. — Non, je ne lui ai pas donné de raison de vouloir me punir, jusqu’ici.— Oh, tu sais, toutes autant que nous sommes, ici, nous ne considérons pas cela forcément comme une punition. Bien sûr ça peut le devenir, mais c’est d’abord un jeu. Veux-tu jouer avec nous ? Les conversations se sont tues. Je suis le centre des regards. Interdite, je ne sais quoi répondre. Françoise à ma droite m’embrasse tendrement sur la joue et me pousse doucement en me chuchotant à l’oreille : — Couche-toi sur les genoux de Geneviève… Le cœur battant la chamade je me laisse allonger sur les cuisses de ...