Lettres d'une femme mariée - 5
Datte: 16/08/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
extracon,
Collègues / Travail
nympho,
collection,
noculotte,
Masturbation
Oral
journal,
lettre,
extraconj,
... même cherché à imaginer ce qu’il pourrait me demander ! J’essayais de comprendre le sens de ses propos, mais je dois avouer que mon intuition toute féminine se trouvait prise de cours… Je ne pensais pas que les choses iraient si vite, et qu’elles viendraient bousculer aussi rapidement, la vision que j’avais de moi-même ! Il prit alors un gros cigare comme pour me laisser le temps de me remettre de mes émotions et l’alluma calmement. Il diffusa dans la pièce cette odeur tenace qui habituellement m’écœure mais qui à cet instant, surtout m’étourdissait. Comme la révélation de mon attirance première, un peu sauvage pour lui, m’avait renvoyée à des souvenirs d’émois, qu’adolescente j’éprouvais pour les hommes… cette question du désir à l’égard des femmes leva soudain des pans « oubliés » de ma mémoire. Là encore, je me souviens que c’est une prof, ma prof d’anglais, qui la première a suscité en moi un regard… différent. Maintenant que j’y repense ce n’était pas seulement de l’admiration que j’éprouvais pour cette femme que je trouvais jolie, mais surtout pleine de grâce… D’apparence, elle faisait presque penser à un garçon avec ses cheveux courts et sa poitrine qui devait être toute menue. Mais en même temps, elle était l’incarnation même pour moi d’une certaine féminité, avec sa silhouette si frêle et ses mouvements pleins d’élégance et de sérénité. J’étais alors presque aussi grande qu’elle, qui avait comme nous un corps d’adolescente, et je m’étais surprise à vouloir la ...
... protéger physiquement lorsque des garçons la draguaient avec trop d’arrogance. Je guettais chaque jour son apparition avec davantage d’appréhension confuse et d’envie. Et puis un jour, je connus pour la première fois cette douleur particulière, alors qu’un homme aux tempes grisonnantes était venu la chercher à la sortie du lycée. Ce petit pincement au cœur que je ressentis physiquement tout d’abord, laissa son empreinte diffuse envahir mon esprit. Je ne réalisais pas encore, car j’étais trop naïve, que c’était l’effet d’une jalousie naissante liée à un amour déjà profond pour elle, que je voulais dissimuler… L’été suivant, il y avait eu cette promenade solitaire au bord du lac Léman, alors que j’étais en vacances avec mes parents dans les environs. Je me souviens comme si c’était hier de cette grande et belle femme blonde à l’allure athlétique et aux cuisses musclées qui était venue s’asseoir auprès de moi sur un banc, imprégnant l’atmosphère douillette où je m’étais blottie de sa puissante odeur de transpiration. Elle avait engagée avec moi une conversation futile, quand je ressentis soudain contre ma cuisse le contact brulant de sa main ! J’étais alors comme paralysée par la sensation imprévue de ses doigts qui glissaient tout doucement sur le haut de mes jambes. Pourtant, une fois la surprise passée, je n’avais pas cherché tout de suite à me dégager, et ce n’était pas dû qu’à ma timidité… Je goûtais cet instant, mêlé d’un plaisir honteux, alors que j’appréciais pareillement la ...