1. Ecole du sexe (19)


    Datte: 19/02/2019, Catégories: Hétéro

    Les examens défilèrent sans qu’Alice et moi n’en ratâmes le moindre. Les examinateurs semblaient chaque fois apprécier ce que nous leur montrions et tout se déroulait pour le mieux. Lorsque j’ouvris les yeux, au petit matin, nous étions vendredi, le dernier jour des examens. J’ôtai les couvertures rouges réchauffant mon corps nu pour descendre du lit, l’esprit encore légèrement endormi. Comme à son habitude, Alice, ses cheveux blonds recouvrant son visage angélique, dormait paisiblement. Il fallut tout de même que je la réveillasse, sinon nous risquerions de ne pas être à l’heure pour la prochaine épreuve. -S’il te plaît, encore cinq minutes, geint-elle. -Allez, courage, c’est la dernière journée, la motivai-je. Demain matin, tu pourras me faire le coup des cinq minutes aussi longtemps que tu voudras. -Mais j’ai pas envie d’attendre demain, ronchonna-t-elle. Je me caressai le cuir chevelu qui me démangeait légèrement. Je découvris alors un épi au sommet de mon crâne que j’aplatis avant que quiconque ne pût en faire un sujet de moquerie. -Si tu ne te réveilles pas, je vais devoir faire appel à monsieur Chatouill... -Mais fous-moi la paix, putain ! Je reculai de surprise ; Alice n’avait jamais hurlé sur moi. Les autres premières années, ceux qui n’étaient pas déjà descendus dans le réfectoire afin de remplir leurs panses exigeantes, nous regardèrent alors en se demandant pourquoi ma petite-amie était de si mauvaise humeur. Pour moi, il n’y avait aucun doute : quelque chose ...
    ... clochait. Je grimpai alors à nouveau dans le lit, m’y allongeai et, m’approchant de ma petite-amie, enroulai l’un de mes bras autour de ses épaules. -Alice, qu’est-ce qui t’arrive ? -Il se passe que je veux dormir, dit-elle sans me regarder. -Alice, tu sais que tu peux me parler. -Qui te dit que j’ai besoin de parler ? -Tu ne cries jamais, d’habitude. Parfois tu t’emportes, mais tu ne me hurles jamais dessus. Alors dis-moi ce qui se passe. Je ne pourrai pas t’aider si tu ne me dis rien. Alice daigna enfin se retourner. Je découvris alors ses yeux marron en larmes, mais elle ne semblait pas triste. -Alice, dis-moi ce qui te tracasse. -J’ai peur, dit-elle enfin. Tu sais très bien ce qui m’attend, tout à l’heure. J’ai peur, Bastien, je ne sais pas si je vais y arriver. Je plongeai mes yeux dans les siens afin de lui faire comprendre que ce que je comptai lui dire était sincère. Je lui pris la main et lui donnai un baiser sur le front avant de l’attirer contre moi, posant sa tête contre mon torse. Je sentis alors quelques-uns de ses cheveux me chatouiller, mais je n’en fis rien. -Je comprends que tu aies peur. Mais tu te rappelles, tu m’as dit, un jour, que je ne devais pas te laisser nous faire échouer. Tu m’as supplié de faire en sorte que tu te rendes à cet examen. Il suffit simplement de nous y rendre et de faire le maximum. Même si nous ne brillons pas, nous avons été assez bons dans les autres domaines pour passer en deuxième année. Tout ce que tu as à faire, c’est prouver à ...
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