1. Ecole du sexe (19)


    Datte: 19/02/2019, Catégories: Hétéro

    ... ricanai-je. Tu penses déjà à ça. De toute façon, on risque de ne pas le faire aujourd’hui ; je suis tellement en panique que je ne pense pas pouvoir bander. Même tes doigts auront un meilleur effet. Elle rit à son tour avant de me tendre la main pour que je me levasse. -Allez, feignasse, ou je vais petit-déjeuner sans toi. Je finis par sortir du lit, non pas sans mal, et allai manger. Onze heures. Les trois heures étaient passées à une vitesse excessivement lente. Depuis huit heures et demi, tout le monde s’était regroupé dans le hall principal, attendant avec impatience les résultats tant convoités. Je voyais tout le monde bouger dans tous les sens soit par excitation, soit par panique. J’en voyais d’autres priant intérieurement, sans doute ne voulaient-ils pas rater leur année. Après tout, je ne pouvais que les comprendre, cette petite frayeur me tiraillait l’estomac depuis mon réveil. D’ailleurs, en parlant de moi, je me rendis compte que, angoissé comme jamais je ne l’avais été auparavant, j’avais commencé à grignoter mes ongles. Ce mauvais réflexe agaça Alice, aussi m’intima-t-elle d’arrêter. Je ne pus m’empêcher de penser que son ton anormalement autoritaire était dû à cette peur de l’échec que chacun des étudiants de n’importe quelle année ressentait. Au loin, j’aperçus alors ma sœur et Romaric. Eux non plus ne se sentaient pas sereins, bien au contraire. Ma sœur était dans ses bras, son visage anxieux contre l’épaule robuste de son partenaire. En les voyant, je ...
    ... remarquai que mes doigts se trouvaient derechef dans ma bouche. -Tu ne te ronges les ongles que de la main droite ? -Je crois, dis-je embarrassé. Sans ajouter le moindre mot, Alice attrapa ma main droite et l’amena au niveau de son entre-jambe. Là, elle écarta légèrement ses cuisses et laissa deux de mes doigts la pénétrer. Elle resserra alors les cuisses afin que je ne m’enfuisse pas. -Si tu t’avises de sortir tes doigts pour te les fourrer dans la bouche, tu n’auras pas le droit de me toucher pendant une semaine. Le message étant suffisamment clair, cette manie disparut aussi vite qu’elle était arrivée Onze heures dix. Monsieur Auburn apparut dans le hall, des feuilles de papier imprimées dans les mains. En voyant nos visages déconfits par la panique, il se permit de sourire en nous qualifiant de jeunes impatients. Il prit alors tout son temps pour accrocher à l’aide de scotch les feuilles au mur situé à notre gauche. Lorsqu’il eut terminé, il se dirigea vers le groupe formé des deuxième année, et nous, les premières années, nous ruâmes sur la liste afin de connaître le résultat. La majorité avait réussi à l’avoir, ma sœur et Romaric en faisait partie. Stéphane et Véronica n’avaient pas non plus déroger à la règle. Enfin, lorsqu’à côté de mon nom, la mention « admis en seconde année » fut visible à mes yeux, je contins un hurlement de joie. Je regardai alors Alice qui s’était également jetée sur la liste. Je compris alors qu’elle avait vu nos noms lorsque son visage radieux me ...
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