1. Anita Chow Yuan


    Datte: 22/02/2019, Catégories: fh, ff, couple, Collègues / Travail pénétratio, policier, fantastiqu, fantastiq,

    Résumé des deux précédents épisodes : Neuf ans ont passé depuis la mort de Nouria. Amel, la sœur de celle-ci, vit à Hong Kong avec Huang, devenu son amant. Ils combattent les vampires avec un petit groupe de résistants.Ben, lui, est enfermé dans un hôpital psy et a totalement perdu l’espoir. Jusqu’au jour où, un matin, il est agressé par une femme vampire dans sa chambre. Il parvient à la tuer. Lorsque la police se présente sur les lieux, il est escorté au commissariat par Herbert, en quête de réponses, et souhaitant plus que tout venger Jacques Pigneaux, son ancien partenaire. Amel et Huang apprennent alors que Ben est en vie… L’eau chaude cascadait sur mon corps, mais je ne la sentais presque pas. Mes yeux étaient fixés sur le carrelage de la douche. Mon esprit était ailleurs, bien loin des murs de ce commissariat. Il était figé sur cette femme vampire, et sur les questions qui l’accompagnaient. Pourquoi maintenant ? Que se passait-il ? Pourquoi ne se manifestaient-ils que maintenant ? Après neuf ans ? J’avais beau me triturer l’esprit, je ne comprenais pas. Je me savonnai partout, en particulier sur les bras et les mains, car j’avais encore la sensation d’être souillé par le sang de la créature. Je me demandais ce que les analyses de ses cendres allaient donner. On toqua à la porte de la douche. — Vous avez bientôt fini ? C’était la collègue de Herbert. — Oui, une minute ! Je coupai l’eau et pris la serviette de toilette déposée par terre. — Il va falloir qu’on vous ...
    ... transfère dans une cellule de sécurité.— Je sais, vous me l’avez déjà dit. Elle m’exaspérait. J’étais fatigué de tout ça. Après m’être essuyé, j’enfilai les affaires propres qu’on m’avait données. C’était bizarre d’enfiler des vêtements de ville après avoir porté des pyjamas pendant neuf ans. C’était comme si j’essayais de me faire passer pour quelqu’un de normal. — Merci pour les habits, dis-je.— De rien. J’ouvris la porte de la cabine de douche. La flic était assise sur le banc, dans les vestiaires. — Vous savez, d’habitude, on ne fait pas ce genre de faveurs aux suspects, m’avoua-t-elle. Je haussai les épaules, décidé à ne plus perdre de temps à répéter mon innocence. Elle se leva et sortit ses menottes. — C’est vraiment nécessaire, dit-elle. Je n’avais pourtant rien dit. Je tendis mes poignets en avant, en signe de bonne foi. Cela m’était égal. — Dites, vous croyez que… pour ce que je vous ai demandé, ce sera possible ?— Nous ferons notre maximum, avec mon collègue. Je ne sais pas encore si nous allons nous-mêmes vous escorter là-bas. Les menottes se refermèrent avec un bruit métallique sec. — Allez, on y va. La flic me prit par le bras. — Je vais vous dire quelque chose, tout de même. Je pense que vous êtes en danger, vous tous dans ce commissariat. Ils vont sûrement vouloir me tuer. Et les personnes qui analyseront les cendres trouvées dans ma chambre sont aussi en danger ! Elle ne répondit pas et ouvrit la porte des vestiaires. — Je vous jure que c’est la vérité !— Écoutez, ...
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