1. Réconfort & vieilles dentelles VIII. La femme de l'aéroport (1)


    Datte: 16/08/2017, Catégories: Hétéro

    Cela faisait déjà trois ans que j’étais veuf. Question vie sexuelle je ne chômais pas (voir les épisodes précédents.) J’étais plutôt en forme, toujours prêt (ou presque), entretenu par le rythme des ébats qu’arrivaient à me faire tenir mes amies, bien qu’un peu fatigué à force. Au niveau sentimental ça n’était pas terrible. Mais de toute façon je ne cherchais à pas à me remettre en couple. Je ne me sentais plus trop seul. Parfois oui, mais bon, ça ne durait pas, question d’organisation, de boulot et de vie sociale. Il m’était arrivé de partir en week-end et en vacances avec une collègue pour qui j’avais des sentiments (et une fois avec une autre), mais ça ne s’était pas super bien passé. Quelques jours ça suffisait, il ne valait mieux pas que ça dure plus longtemps. Après ça partait en vrille. Elle avait des sentiments pour moi, beaucoup de tendresse, mais elle était trop coincée, un peu chiante au bout d’un moment. Nous étions trop différents. Finalement ça m’arrangeait bien. Chacun chez soi, de temps en temps une soirée, une nuit, on faisait l’amour comme des fous. J’avais terriblementenvie d’elle dès qu’elle était près de moi, et je crois que pour elle c’était un peu pareil. Elle savait combien nous pouvions nous donner duplaisir, elle s’en rappelait, et vlan, rebelote c’était reparti. Elle savait qu’elle n’était pas la seule. Mais je ne lui rendais pas de compte. Je ne voulais pas de fil à la patte. Du partage, de l’amour, mais pas de prise de tête. Elle était un peu ...
    ... jalouse, mais j’évitais ses questions. Je restais laconique. Elle devinait. Parfois en prenait ombrage. Mais elle savait que c’était ça ou rien. J’aurais accepté de la perdre – ça aurait été douloureux – mais tant pis. Finalement, après s’être éloignée, elle finissait toujours par revenir. Et ça en était que meilleur. Elle savait alors qu’elle comptait pour moi. On se contentait de ça, ça n’était déjà pas si mal. Par contre, pour ce qui est partir en vacances avec elle, tintin, je ne voulais plus. Un week-end de deux jours c’était un max. Alors forcément, à force de vouloir la paix, de faire mon difficile, il fallait que j’accepte de partir en vacances seul. Une semaine ça allait. Il fallait que je choisisse bien mes vacances. Plutôt prendre un circuit rando, avec un petit groupe. Ça pouvait être sympa, on pouvait faire de belles rencontres, des gens intéressants. Bien entendu, on pouvait aussi tomber sur des cons et se faire chier une semaine. Un huis clos avec des bobos emmerdants ça pouvait vite me faire regretter de ne pas être parti une semaine avec une autre, et avoir partagé avec elle ma chambre et mon lit, et avoir baisé tous les jours. Mais de temps en temps j’avais besoin de me reposer, de recharger mes accus ; un peu de plage, un peu de fitness au club, quelques délires durant des jeux à la con, quelques bons verres, de la lecture autour de la piscine. Et puis je me faisais encore draguer par des femmes de soixante balais, c’est dire. Même si je matais celles, ...
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