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DRH
Datte: 17/08/2017, Catégories: Humour, Mature, Première fois
Une copine DRH a une théorie. Loin de réprimer les relations sexuellessur le lieu du travail, il faut plutôt les favoriser. C'est un cimententre collaborateurs. Il n'est pas de meilleure énergétique que lalibido. Combien de mal baisés ont obtenu réparation au bureau. Il estnotoire que nous passons là la majeure de notre existence. Le conjointn'est pratiqué que les soirs et les bribes de vacances pour lesrésultats que l'on sait. Autant s'envoyer en l'air au bon endroit. Quiplus est cela suscite cancans et médisances et rien n'est meilleur pourle moral que de dire du mal de son voisin.Je n'avais pas attendu qu'on théorisa de la sorte une pratique àlaquelle je sacrifiais. Tel M Jourdain je me procurais ce bien sanssavoir. Spontanée et nantie d'un sûre instinct, je devinais d'emblée quece pouvait être le plus court chemin vers le succès professionnel. Quandon est bien pourvue physiquement, il faut exploiter sans scrupule cecapital. Au premier jour la petite nouvelle est dévorée du regard parles loups de la boite. Ceux-ci sont sur les rangs. C'est à qui sauterala petite. Chacun se poussant du coude. Cependant le Roi-soleilemportera le morceau s'il daigne considérer la petite.C'est une expérience à y songer maintenant qui est assez affreuse. Iln'est pire bizutage. J'oserais comparer cela au sort du petit nouveauqu'on introduit si je puis dire dans la cellule de prison. Il passeraimmanquablement à la casserole, dépucelé du petit trou. J'avais 24 ansmariée de fraîche date. Je devais ...
... deux ans plus tard concevoir unpremier enfant. J'étais encore dans la béatitude d’une union où le sexene pouvait se concevoir qu'avec le l'homme de sa vie. On ne m'avait pasprévenu que le pôle commercial d’une multinationale pouvait être un nidde prédateurs.Mes copines qui étaient passées par là s'étaient gardés de me rencardertrop contentes qu'on put humilier une petite bourgeoise. Tel Justine duroman, je crus être sauvée en me réfugiant auprès du patron, gros homme,archétype du paternaliste qui par certains traits ressemblait à mongrand-père lequel m'avait fait sauter sur ses cuisses quand j'étaispetite. Vous pouvez apprécier à quel point j’incarnais cette idiote dela fable. Sûrement que cette innocence ajoutait à mon charme. Les tigresautour se pourléchaient de mon genre de victime. J'étais vouée à uncarnage. L’affaire fut vite pliée.Le piège fut des plus grossiers. Le boss me fit valoir l'honneur qu'onme faisait de m'adouber en secrétaire d’occasion. Nous partions deuxjours à Francfort pour un forum important. En un court instant je devaisingurgiter une foule d'informations. Tout cela était joué. On me mettaità l'épreuve. On obtint que je fus sous pression. Complètement paniquée.Je voyais poindre la catastrophe et que je ne pus être à la hauteur. Merétrograderait-on au plus bas échelon ? Ma pauvre carrières'achèverait-elle ici ? Le patron m’amenait là où il voulait, créaturevulnérable. En fait tout se passa bien.Par trop soulagée le dernier soir, je dis au patron durant ...