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DRH
Datte: 17/08/2017, Catégories: Humour, Mature, Première fois
... bénéficematériel que j'en tirais, je n'y rechignais pas. Jouir et faire jouirparticipait de ma joie et de mon équilibre. Je n'eus pas de même àdéplorer la réputation de salope dont on m'affublait. En effet pour peuqu'on eût un mot flatteur ou agréable on obtenait à tout le moins à mecaresser voir que je suce hâtivement dans un coin. Je ne dédaignais pasnon plus le petit personnel. L'homme de ménage et le concierge furent demes amants.Le plus sordide est que les ans passant je ne voulus jamais renoncer. Jeconcevais que de plus jeunes et nouvelles pussent me supplanter. Je n'envoulais pas moins dans la broîte demeurer une référence en matière decoquinerie. Je jouais à cet égard l’entremetteuse. Tant les femmes queles hommes venaient me voir pour nouer des intrigues. Je participaismême à quelques parties fines dont j'étais la grande prêtresse. Mestenues devenaient aussi ostensiblement sexy. Je n'avais cure de ce qu'enpensait mon mari. D'autres que lui bandaient dessus.Un jour cruellement je lui balançais que j'avais mon rang à tenir. Unefemme de ...
... quarante ans devait avoir un extérieur agréable. Il ne devaitse faire trop d'illusions. Hasardant une remarque , il dit que jen'avais pas tant à me maquiller. Au naturel j'étais plus belle. Cetimbécile eût voulu que je me résolve aux outrages du temps et que jerenonce à séduire. Je passais outre. Je n’avais cure qu'on insulta dansmon dos me traitant de pute, de couguar ou de vieille peau. Mes anciensamants me revenaient toujours assurés de passer un bon moment et d'avoirles couilles vidées.Je n'envisage pas l'avenir. Cependant je suis moins dans la lutte et lacompétition. J'ai autour de moi une cohorte d'happy few. Ils savent queje suis de bon conseil. Que je n'ai pas mon pareil pour prodiguer unefurtive et agréable fellation aux heures de stress. Qui plus est lesmâles jeunes et novices savent trouver en moi la femme indulgente etinitiatrice. J'adoube ces futurs chevaliers. Nombre sont passés entremes bras. Curieusement j'ai appris à aimer les hommes dans leursfaiblesses et dans leurs forces. Ce sont de grands enfants. Ils medonnent le meilleur d'eux-mêmes.