Un long soir d'hiver ! (1)
Datte: 17/08/2017,
Catégories:
Partouze / Groupe
... non. Un dilemme auquel une solution rapide doit être donnée, et Louise et Francis se regardent, puis le mari avec un sourire, d’un pas décidé se dirige vers la porte-fenêtre. Il entrouvre celle-ci, ramasse les deux masques en chiffon noir qui s’y trouvent, puis laisse celle-ci légèrement ouverte. Revenu au canapé où Louise attend, nue, offerte, il lui bande les yeux, et pose l’autre masque sur ses yeux. Le téléphone, dès que les masques sont installés fait entendre le signal qui signifie qu’il est raccroché. Louise incruste ses ongles dans la peau du dos de Francis, autant de peur que d’appréhension, mais aussi avec un zeste d’envie non dissimulé. Un baiser scelle à nouveau la communion des deux amants et ils sont prêts pour ce nouveau moment de bonheur ou de peur, de tendresse ou plus brutal, ils ne savent rien, pas encore. Ils sont enlacés, imbriqués l’un contre l’autre alors qu’ils attendent, l’arrivée de cette voix, celle de cet inconnu qu’ils ne verront pas, enfin pas immédiatement. L’espagnolette qui se referme donne l’indication que quelqu’un vient d’entrer dans la pièce et que désormais ils sont en présence d’un intrus. Une main gantée touche l’épaule de Francis et le son clair de la voix claque dans le salon. — Lève-toi ! Cette demande s’adresse à Francis et il se met debout. La main le pousse doucement, et le mari avance donc vers l’endroit où l’autre le mène. Les mains tendues vers l’avant, il sent devant lui, il sent une chaise, une de celle qui se trouve dans ...
... la pièce et qui a été vraisemblablement déplacée par l’arrivant inconnu. L’homme le fait assoir. Immédiatement ses bras sont repliés dans son dos, puis ses mains sont liées ainsi que ses pieds, le voici ligoté sur la chaise. Il tremble un peu, mais laisse faire, aurait-il un autre choix ? Le fait d’ouvrir la porte impliquait la pleine acceptation du jeu et maintenant les dés sont jetés. Sa seule pensée actuelle est pour Louise, pourvu que l’homme ne lui fasse pas de mal. L’inconnu se penche vers lui et lui murmure à l’oreille, — Veux-tu que je retire ton bandeau ? Un grand oui de soulagement revient vers l’inconnu qui dénoue le masque. La lumière tamisée laisse entrapercevoir la stature musclée d’un homme qui semble jeune. Tout de noir vêtu, il a une allure sportive et maintenant il est près de Louise. Celle-ci est sur le divan dans la position où Francis l’a laissé. Elle se trouve donc les jambes entrouvertes, la poitrine bien offerte, désirable au possible. Il s’approche d’elle, retire ses gants et sa main parcourt l’échine de Louise qui a un petit sursaut au contact de l’inconnu. Tranquillement, il lui caresse le dos, descend sur les cuisses, et continue jusqu’à la pointe des pieds. Il masse lentement l’un après l’autre les petons d’une Louise qui se laisse faire, se détend gentiment. C’est un expert en caresses semble-t-il à Francis qui commence à être émoustillé par la scène surréaliste qui se déroule sous ses yeux. Le type se redresse un instant et quitte ses vêtements ...