1. L'esprit de famille


    Datte: 02/03/2019, Catégories: fh, hplusag, fplusag, jeunes, fdomine, pénétratio, fsodo, init, prememois,

    ... fellation et la sodomie. Je sursaute. Tant d’inconscience me sidère ! — Tu perds la tête ou quoi ? Il n’en est pas davantage question que du reste.— Ah bon ! Je croyais que ces petits « à-côtés » étaient quand même permis. Explique-moi pourquoi on peut pas d’après toi ?— J’en sais rien, moi, pourquoi. C’est comme ça, un point c’est tout.— Je m’en doutais, remarque. Mais j’ai tenté le coup. On sait jamais. Je suis dans une rogne noire. Je me sens coupable de ce que j’ai fait et frustré de ce que je ne peux plus faire. Colleen l’a bien senti. Elle se blottit contre moi. Elle m’embrasse amoureusement et je n’ai pas le courage de lui dire non. Et je ne dis pas non quand elle glisse sa main dans mon boxer et aussi quand… En fait, je ne dis plus non à rien mais elle a la victoire modeste. Maintenant, c’est elle qui mène le bal, elle me fait l’amour, un amour paisible qui me vide l’esprit de tous mes tracas. Elle m’amène au plaisir malgré moi. Et je lui en veux et lui en suis reconnaissant tout à la fois. Désormais tous les jours c’est le même scénario. Nous sommes loin de l’interdit que j’avais proclamé haut et fort le premier soir. Elle s’empare littéralement de moi. Je suis torturé par le remord mais je sais que pendant quelques instants je vais connaître la paix. Comme l’ivrogne qui retourne à sa bouteille… * * * — Vincent, tu as regardé sur Outlook si le résultat du test est arrivé ? Il y a quinze jours, maintenant. Au fait, ils sont peut-être en grève dans ce labo, ça vous ...
    ... arrive assez souvent en France. Note que moi je suis pas pressée. Pas du tout, même. Effectivement, son air épanoui laisse à penser que tout va bien pour elle. En fait, je ne l’ai jamais sentie aussi détendue et aussi passionnée que depuis que je suis dans cette attente qui me ronge. À croire que le tabou avec lequel nous flirtons allègrement la stimule alors qu’il me paralyse. Enfin l’e-mail est arrivé sur mon ordinateur à l’agence. Malgré la crainte qui m’étreint, je respire un grand coup et me décide à l’ouvrir. Le test est négatif, il n’y aucun lien de parenté entre Colleen et moi. C’est dit autrement, bien sûr, mais il n’y a pas de doute. Je suis soulagé. Sur le chemin du Mas Rieutort une idée me vient à l’esprit. Après tout, puisqu’elle est parfaitement satisfaite de la situation actuelle, je vais faire durer le « statu quo ». — Alors, tu l’as eu, ce fichu mail ?— Oui. Mais je vais t’étonner. Finalement, je l’ai balancé sans l’ouvrir. Et puis je me demande s’ils sont bien fiables leurs tests. Dans le fond, on est très bien comme ça, nous deux. Qu’est-ce que tu en dis ?— Tu as rudement bien fait. Que je suis heureuse ! Viens m’embrasser, on va fêter ça. Mais mon air détendu contraste tellement avec mon air angoissé de ces quelques derniers jours que je ne suis pas du tout certain qu’elle m’ait cru. Mais si elle ne m’a pas cru que pense-t-elle qu’il disait ce test ? * * * Quelques semaines plus tard nous sommes allongés, côte à côte sur le vieux divan : — Dis-moi, Vincent. ...
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