1. L'esprit de famille


    Datte: 02/03/2019, Catégories: fh, hplusag, fplusag, jeunes, fdomine, pénétratio, fsodo, init, prememois,

    ... d’emblée j’ai essayé de tirer parti de la situation qui se présentait. Mais ce soir-là, je n’ai eu droit qu’à quelques rapides caresses… manuelles et buccales, pour être précis. Je suis revenu la voir le lendemain soir dans l’espoir de pousser plus loin mon avantage. Elle a voulu savoir si j’avais déjà connu des filles. J’étais puceau mais je n’osai pas l’avouer. Alors je me glorifiai de deux ou trois aventures furtives avec des gamines de mon âge. — Excuse-moi Vincent. Tu as tiré un coup comme vous dites les garçons. « Tirer un coup », ça dit bien ce que ça veut dire, ça prend dix minutes… rarement plus et même parfois moins à ton âge. Mais moi je te demandais si tu avais fait l’amour. Mes réponses évasives ne lui ont laissé aucun doute sur ma virginité mais elle accepta de jouer le jeu. Peggy était mariée à un pilote de British Airways qui, ne trouvant pas le Lubéron aussi attrayant que son épouse, ne lui rendait que de brèves visites au cours de l’été. Elle avait une véritable passion pour la peinture et y consacrait la plupart de son temps. La lumière ici est incomparable, disait-elle. Elle exposait à Londres et vendait très bien ses tableaux. Et quand elle ne peignait pas, elle écrivait. C’était sa seconde passion mais autant je pouvais voir ce qu’elle peignait, autant je ne savais rien de ce qu’elle écrivait. Ses journées étaient donc bien remplies, surtout si l’on y ajoute le temps que nous passions ensemble où elle se livrait alors à des occupations très ...
    ... différentes Il y a sept ans, durant l’hiver, j’ai reçu une longue lettre de Peggy m’annonçant que Ken, son mari ayant trouvé un job intéressant à Sydney, ils partaient vivre en Australie. Elle ne pourrait donc plus revenir en vacances chaque été au Mas Rieutort, d’autant que les vacances d’été australiennes correspondent à notre mois de janvier en France. Elle n’oublierait jamais, me disait-elle tout le plaisir qu’elle avait eu avec moi durant tous ces étés. J’avais été un amant merveilleux et elle regretterait les moments délicieux passés ici. Elle me demandait ensuite de mettre le mas en location espérant que quelqu’un de la famille, Colleen peut-être, y reviendrait un jour. * * * — Tout va bien, Colleen ?— Au poil ! Tout est impec.— Où as-tu appris le français ? Tu te débrouillais bien quand tu étais petite, mais tu parles couramment maintenant.— Mes parents m’ont mise au Lycée Français à Londres avant leur départ pour Sydney. J’y ai rencontré là de nombreux jeunes français dont les parents travaillent en Angleterre. La plupart du temps, nous parlions français entre nous.— Tu sais, nous étions très amis, ta mère et moi.— Très amis… seulement ? Tu sais Vincent, j’avais plus de treize ans le dernier été. Je m’étais aperçue de pas mal de choses. À cet âge-là les filles commencent à fantasmer. Et moi, je me disais que ma mère avait bien de la chance d’avoir trouvé un beau gosse comme toi pour remplacer un mari trop absent. Et que si un jour elle le laissait tomber, j’aimerais bien la ...
«1234...11»