1. L'esprit de famille


    Datte: 02/03/2019, Catégories: fh, hplusag, fplusag, jeunes, fdomine, pénétratio, fsodo, init, prememois,

    ... remplacer dans ses bras. Je te surprends peut-être. Excuse-moi, mais j’ai l’habitude de parler franchement. D’autant que, si j’ai bien compris vous ne vous aimiez pas, tous les deux c’était seulement « physique ».— Oui, mais dans une relation de cette durée, on met forcément un peu de sentiment. Beaucoup même, de mon côté. Mais je suis très flatté que tu aies pensé à moi comme remplaçant éventuel, Colleen.— Tu n’aurais pas voulu de moi. Je n’étais pas très attirante à mon âge pour un homme de trente-trois ans.— Détrompe-toi. J’avais remarqué que tu avais de beaux petits seins fièrement dressés et un bien joli petit cul bien rebondi.— Ah bon ! Tu me zieutais. Tu étais pédophile en plus ?— Pas du tout. Je ne crois pas que ce soit mal d’admirer une jolie fillette en devenir. Tu étais très plaisante à regarder. Et tu l’es toujours, d’ailleurs. Et bien plus qu’à cette époque, si tu veux savoir.— Bon, changeons de sujet. Est-ce qu’il y a une « Madame Vincent » qui t’attend quelque part ? Sinon je t’invite à dîner. Ma dernière conquête, lassée de mes promesses de mariage toujours remises à plus tard, était partie voir ailleurs. J’étais libre comme l’air. — D’accord. Personne ne m’attend. Au fait, j’allais oublier : je t’ai apporté la clé du donjon Ce que Peggy appelait « le donjon », c’est la petite tour accolée au mas où elle avait installé son atelier et son bureau. Il y avait aussi un grand canapé-lit dont nous avons fait, des années durant, un grand usage. J’explique à Colleen ...
    ... que lorsqu’il a fallu mettre le mas en état pour le louer, j’ai demandé qu’on mette les quelques affaires laissées par Peggy dans le donjon et on l’a condamné. Depuis lors, personne n’y est jamais plus entré. Elle trouvera là sans doute, quelques vêtements de sa mère, ses tableaux, des lettres, tous ses papiers et aussi son ordinateur. * * * J’avais très envie de la revoir mais je ne voulais pas m’imposer, aussi j’ai attendu qu’elle se manifeste. Ce matin, elle passe à l’agence et m’invite à monter la voir ce soir. — On pourrait manger ensemble. Et puis on discutera. J’ai plein de choses à te dire, et toi aussi, peut-être Nous avons mangé dehors sous le vieil olivier. Elle avait ouvert une bouteille de Baume de Venise. Je me souviens qu’elle adorait tremper les lèvres dans le verre de sa mère quand elle était gamine. — J’adore ce vin. On n’en trouve pas à Londres. Je crois que j’en ai bu un peu trop ce soir— C’est pas grave Colinette, puisque tu dors ici.— Vincent ! Toi seul m’appelais Colinette, autrefois. Je me souviens de la chanson que tu me chantais quand j’étais petite : J’ai oublié la suite. Tu étais si gentil avec moi. Je la vois très émue. Je détourne la conversation en la questionnant sur ses études. — Après le bac, j’ai fait deux années de langues à Londres. Et puis j’ai appris qu’on pouvait faire un master d’interprétariat à l’université d’Aix. À une heure d’ici, tu as pigé ? Alors je me suis inscrite. Tu as pas fini de me voir, mon pauvre Vincent ! Elle éclate de ...
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